L’un des problèmes majeurs de Freetown est le manque d’électricité. Toute la ville est concernée. Même le centre administratif n’est épargné. Presque tout plonge dans le noir à chaque tombée de la nuit. C’est le constat fait par l’envoyé spécial de Laguinee.info sur place.
De la banlieue au centre-ville, c’est la même chose. Que de l’obscurité pendant la nuit. Les quelques endroits éclairés, ils le sont, soit par le solaire, soit par des groupes électrogènes. Au niveau du centre-ville, le courant s’obtient à tour de rôle comme autrefois à Conakry, la capitale de la Guinée.
Les quartiers du centre-ville sont servis en courant électrique à tour de rôle. C’est juste pendant la nuit. Et puis ce n’est pas fixe. Il y a des nuits où les habitants des quartiers dorment dans le noir. Une situation qui est fréquente.
A Waterloo par exemple, un quartier en haute banlieue de Freetown, le courant n’y est plus fourni. Ce qui pousse de nombreux citoyens à doter leurs concessions de panneaux solaires ou groupes électrogènes. Des points de charge de téléphones sont visibles un peu partout dans la capitale Sierra Leonaise. Chaque matin, ils se remplissent d’appareils à charger. 2000 Leones, c’est le prix à payer pour chaque téléphone.
Le président actuel du pays est très décrié par les citoyens. Beaucoup d’entre eux estiment que Julius Maada Bio « n’a pas fait grand chose » sous son mandat en cours. L’autre problème qui frappe de plein fouet la Sierra Leone, c’est l’inflation. 5000 leones valent actuellement 3250 francs guinéens.
De retour de Freetown, Oury Maci Bah, envoyé spécial de Laguinee.info