Le secrétariat général aux affaires religieuses a animé une conférence de presse ce samedi, 28 mai 2022 à Conakry. L’objectif était d’expliquer les raisons de la fixation du tarif du pèlerinage à 60 millions de francs guinéens, rapporte un journaliste de Laguinee.info qui était sur place.
Le tarif a été rendu public jeudi dernier. Sa fixation à 60 millions de francs guinéens, une première dans le pays, s’explique par deux raisons principales.
« 4527 personnes sont ainsi été autorisées à effectuer le pèlerinage. C’est un quota qui a été donné par les autorités saoudiennes en charge du pèlerinage. D’habitude c’était plus que ça. Mais cette année, vous l’avez dû apprendre que le monde entier va se faire représenter par 1million de personnes pour faire le pèlerinage. A notre tour, comme vous le savez, dans l’organisation du pèlerinage, il y a la partie Etat et il y a les agences agréées pour l’organisation du pèlerinage. En commun accord, 2000 pèlerins seront attribués au secrétariat général des affaires religieuses et 2527 seront attribués aux agences privées de voyage. Pour la fixation du prix, il y a des données non seulement internes liées à notre pays, mais aussi des données qui sont externes liées à l’Arabie Saoudite. Donc, les dernières informations nous sont parvenues le mardi passé et le mercredi nous avons travaillé. Ce qui nous a permis de fixer et de communiquer le prix le jeudi passé. Donc cette année, le coût individuel du pèlerinage s’élève à 60 millions de francs guinéens. C’était plus que ça mais les hautes autorités ont fait des efforts pour chercher à diminuer le prix », a expliqué Elhadj Ibrahima Ousmane Bah, secrétaire adjoint aux affaires religieuses de la Guinée.
Cette année, les autorités saoudiennes ont limité l’âge pour le pèlerinage. Aucun candidat de plus de 65 ans ne sera accepté.
« Les candidats et candidates au pèlerinage doivent être âgés au moins de 65 ans. C’est une imposition des autorités saoudiennes. Donc ceux qui sont âgées de plus de 65 ans, cette année, ne pourront pas effectuer le pèlerinage », a fait savoir le conférencier.
Pour ce qui est des inscriptions, a-t-il poursuivi, elles sont soumises à plusieurs conditions préalables.
« Premièrement, il faut payer le montant du hadj à la banque centrale de la République de Guinée dans les comptes ouverts à cet effet, et c’est pour cela après délivrance d’une autorisation de versement. Vous avez vu que le nombre de ceux qui veulent aller effectuer le pèlerinage est supérieur au nombre autorisé. Donc nous sommes obligés de donner des autorisations de versement pour ne pas se retrouver avec un nombre qu’on ne pourra pas gérer. Deuxièmement, être muni d’un passeport biométrique valide de plus de 6 mois pour se faire établir d’un nouveau auprès des services proposés à cet effet, troisièmement il faut se faire établir un certificat d’aptitude médicale, délivré par le CHU de Donka, d’Ignace-Deen ou les hôpitaux régionaux et préfectoraux du pays, quatrièmement disposer des cartes de vaccination contre la covid19 et la fièvre jaune, cinquièmement apporter 6 photos sur fond blanc, la photocopie de la carte d’identité nationale et fournir 2 numéros de téléphones pour nous permettre de joindre l’intéressé en cas de nécessité. En plus de ça, il y a une autre imposition à savoir le test PCR qui doit être négatif », a précisé Elhadj Ibrahima Ousmane Bah.
Mamadou Aliou Diaguissa Sow pour Laguinee.info
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