Les activités de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse ont été clôturées ce vendredi 06 mai 2022. A cette occasion, Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) a attiré de nouveau l’attention des autorités de la transition sur la nécessité d’exiger aux patrons de médias de procéder à la finalisation et à la signature de la convention collective des journalistes, a constaté Laguinee.info à travers un de ses reporters.
Tout en saluant la volonté exprimée par les patrons de médias à travers les discours tenus à l’occasion de la célébration de ces trois journées, le secrétaire général du SPPG lance un appel pressant à l’endroit des autorités.
« Si les patrons de médias ne veulent pas revenir autour de la table, l’Etat a la solution. C’est l’Etat qui donne la subvention aux médias, l’Etat n’a qu’à bloquer d’abord cette subvention et conditionner sa mise à disposition par la signature de la convention collective », a-t-il invité.
Pour Sékou Jamal Pendessa, c’est l’occasion propice qui s’offre aux autorités de la transition d’exiger aux patrons de médias la finalisation et à la signature de cette convention collective des journalistes.
« Si l’Etat laisse cette occasion passée, cela veut dire que le gouvernement n’aura plus main mise sur ces patrons de médias. Parce qu’ils continuent à nous utiliser. Et un Etat est le garant dans un pays de veiller au respect des règles du jeu, des textes de loi. Et qui exploite un journaliste sans un contrat de travail, sans respecter le SMIG, il ne respecte pas la loi. Donc, l’Etat a l’obligation d’amener ces patrons de médias à respecter ce que prévoit le code du travail », a-t-il déclaré.
A en croire Sékou Jamal Pendessa, le SPPG a déjà mené beaucoup de démarches dans ce sens et a même écrit aux autorités pour leur faire part de leurs préoccupations pour cette convention collective.
Abdourahmane Diallo pour Laguinee.info
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