Comme plusieurs autres grandes figures de la presse guinéenne, Asmaou Barry, membre du Conseil National de la Transition (CNT) est au chapiteau du palais du peuple pour assister au lancement officiel de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse. Une occasion qu’elle met à profit pour saluer le fait que les journalistes du pays soient maintenant moins persécutés, a appris Laguinee.info à travers un de ses reporters.
Cette année, la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse va s’étendre sur trois jours en Guinée, à compter de ce mercredi 04 mai 2022. Une première dans le pays. Asmaou Diallo salue l’initiative et promet d’en profiter pour exposer aux autorités les véritables préoccupations des journalistes guinéens.
« Cette fois il y a eu de l’innovation dans la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse. Au lieu que ce soit en un laps de temps, ça va se faire en 72 heures. l’occasion va être pour nous journalistes de discuter pendant trois jours des vraies questions liées à l’exercice du métier en Guinée. Il faut que les conditions de travail de journalistes s’améliorent. Il faut qu’ils aient des dictaphones par exemple afin qu’ils n’aient plus à utiliser leurs téléphones pour enregistrer ou filmer », a dit la journaliste, en même temps membre du conseil national de la transition.
Dans le classement mondial par rapport au respect de la liberté de la presse, la Guinée est passée de la 104 ème place à la 84 ème. Pour notre interlocutrice, c’est un signe que les journalistes guinéens sont actuellement moins persécutés.
« Il faut quand même admettre que l’environnement médiatique a changé dans le pays. Depuis quelques mois, les journalistes se sentent moins menacés, moins persécutés. Je pense que c’est ce qui a permis à la Guinée de remonter de quelques points dans le classement mondial de reporters sans frontières en terme de liberté de la presse », laisse entendre Asmaou Barry.
Au moment où on mettait en ligne cet article, des membres du gouvernement de transition, y compris le p
Premier ministre, rejoignaient la salle qui sert de cadre au lancement des trois jours de célébration de la liberté de la presse.
Oury Maci Bah pour Laguinee.info