Comme dans beaucoup d’autres préfectures de la Guinée, c’est hier lundi 11 avril 2022 que les assises nationales ont démarré à Pita. Si la première journée a connu un engouement, ce n’est pas le cas ce mardi. C’est ce que dit Mamadou Oury TB Bah, conseiller communal à la mairie de Pita, rapporte un journaliste de Laguinee.info qui l’a joint au téléphone.
Ce matin, dit notre interlocuteur, la grande salle de la maison des jeunes de Pita ne grouillait pas de monde. En plus, poursuit-il, les personnes déployées sur place pour recueillir les témoignages des victimes d’exactions sous les régimes précédents « manquent de niveau ».
« Il n’y a rien de sérieux dans ça. Quand la personne qui auditionne ne sait même pas écrire ce que dit la personne auditionnée, vous voyez ? Je suis arrivé là-bas dans les bandes de 11 heures moins. Il n’y avait pas tellement de monde. Beaucoup de victimes n’ont pas répondu parce que pour elles, ça n’a pas de sens », dit-il à un de nos reporters au téléphone.
Pita n’est pas la seule préfecture où la deuxième journée des assises a été sans engouement.
Oury Maci Bah pour Laguinee.info