Dans un communiqué de la primature en date d’hier jeudi, 07 avril 2022 dont Laguinee.info détient copie, les autorités guinéennes ont décidé de la revalorisation du SMIG guinéen de 440 000 à 550 000 francs guinéens. Ceci a été obtenu lors des discussions qui avaient été engagées entre les centrales syndicales et le gouvernement sous la médiation du l’inspecteur général de travail.
Laguinee.info vous propose ci-dessous ce communiqué de la primature
Sous la médiation de l’inspecteur général du travail, Mamadou Aliou Diallo, les parties conviennent entre autres de l’augmentation du SMIG de 25%. Il passe ainsi de 440 000 à 550 000 GNF. Les primes et indemnités du personnel de santé et de l’éducation sont aussi majorées de 25%. Pour l’ensemble des fonctionnaires, le retard de paiement de quatre échelons sera régularisé. Aussi, les primes de transport et de logement connaissent une augmentation de 15%. L’allocation familiale est fixée à 50 000 GNF contre 22 200 GNF actuellement.
« Tous les 22 points de la plateforme revendicative ont été examinés à la satisfaction du mouvement syndical guinéen » confirme Abdoulaye Camara de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG). Au nom de ses camarades des centrales syndicales (CNTG, USTG, COSATREG, CGTG, CGSL, UDTG, CGFOG, IGTG, CONASIG) présentes autour de la table des négociations, le secrétaire général de l’USTG a rassuré le gouvernement : « nous sommes des partenaires sociaux qui veulent ardemment que le pays se développe. Nous voulons accompagner le CNRD dans la refondation de l’État ».
En présence du ministre du Budget, le ministre du Travail et de la Fonction publique, s’est félicité de la courtoisie et de l’esprit patriotique qui ont caractérisé les discussions. Julien Yombouno a cependant sollicité « la collaboration sincère du mouvement syndical dans le cadre de l’assainissement du fichier de la fonction publique » pour la maitrise de la masse salariale.
Le patronat unifié par la voix du président de la Confédération générale des entreprises de Guinée, est également satisfait de l’accord. Ansoumane Kaba, souhaite toutefois « une trêve sociale durable ».
Les prochaines négociations sur les conditions générales de vie et de travail des fonctionnaires sont projetées en avril 2023.
Service de communication de la primature