La Journée internationale des droits des femmes à été célébrée à Faranah dans la plus grande joie. C’est la maison des jeunes qui a servi de cadre au déroulement. Devant les autorités régionales, notamment le gouverneur, le préfet et le maire, les femmes ont, à travers celles qui ont pris la parole, laissé entendre leur désir de s’impliquer massivement « dans les instances de prise de décisions », rapporte le correspondant de Laguinee.info basé sur place.
En plus de se réjouir de la journée du 08 mars, Aminata Diawara, proviseure du lycée Dandaya, a laissé entendre: « quand nous pensons que les femmes représentent 53% de la population, elles ont raison à 100% de réclamer leur droit. On a droit à la santé, on a droit surtout à l’implication des femmes dans les instances de prise de décision».
La Directrice préfectorale de l’action sociale a, quant à elle, parlé de ce que représente le 08 mars pour les femmes.
« Cette journée du 8 mars est une journée aussi de plaidoyer pour les femmes. C’est l’occasion pour les femmes de se mettre en cause pour déterminer les faiblesses pour qu’ensemble on puisse les corriger et pour qu’ensemble on puisse se hisser à un niveau supérieur. C’est une journée de plaidoyer à l’endroit des autorités, des personnes de bonne volonté, des partenaires techniques et financiers, des institutions, des ONGs nationales et internationales évoluant dans le cadre de la promotion et de la protection des droits des femmes. Je peux vous dire que quand on parle de l’environnement, les premières pionnières par rapport à la sauvegarde de l’environnement sont les femmes. Nous parlons aujourd’hui du développement durable mais ce développement durable ne peut être obtenu que par le concours des femmes qui s’investissent dans tous les domaines de la vie sociale de façon générale et particulièrement dans la sauvegarde de l’environnement », a dit Saran Oularé, directrice préfectorale de l’action sociale.
Tout en assurant qu’il a écouté avec attention les besoins exprimés par les femmes de sa région, le gouverneur, a exhorté à plus de respect et de considération pour la couche féminine.
« Valeureuses et laborieuses femmes, j’ai écouté avec intérêt vos doléances. Cela me permet d’apprécier ce qui est déjà fait et qui reste encore à faire dans le cadre de votre protection et de votre autonomisation. C’est avec vous que nous pouvons relever ce défi. Votre détermination me rassure déjà car sans femme pas de foyer, sans femme pas de paix, sans femme pas de développement et même sans femme pas de vie. Enfin j’exhorte tous nos compatriotes, plus particulièrement ceux de la région de Faranah, d’accorder du respect et de la considération à la femme. Elle est notre espoir, notre source de fierté. La femme guinéenne doit être portée haut et fort, tel un étendard aux antipodes du mépris et de la méconnaissance », a dit Boundouka Condé, gouverneur de la région de Faranah.
Comme un peu partout dans le pays, le 08 mars 2022 a connu un grand engouement dans la région de Faranah.
De Faranah, Ibrahima oularé pour Laguinee.info
