Le procès à l’amiable entre la direction générale de FIM FM et le journaliste Mohamed Mara, a débuté ce lundi 14 mars 2022 au tribunal de première instance de Mafanco. Mais, il n’a duré que peu temps. A peine ouvertes à huis-clos, les négociations ont tourné en dispute. C’est finalement à queue de poisson que les deux parties se sont quittées, rapporte un journaliste de Laguinee.info qui était sur place.

C’est dans le bureau du juge en charge de l’affaire que la négociation a débuté. Mais quelques minutes après, les avocats des deux camps sont sortis en se criant dessus. Signe que rien n’a marché à l’intérieur.

«  La partie adverse ne veut pas que cette audience ait lieu. Elle aura lieu d’une manière où d’une autre. Dans votre métier où vous êtes patron, où vous êtes salarié, et dans ce dossier, ce sont les droits de chaque journaliste salarié vis-à-vis de son  employeur qui sont en jeu. Il y avait une audience la semaine dernière, ils ont sollicité un renvoi. Aujourd’hui il y a une audience, ils arrivent le jour même pour dire qu’ils ne sont pas prêts parce que il y a un deuxième avocat qui devait venir, sauf qu’un seul avocat suffit pour défendre quelqu’un. J’attire votre attention que ce procès d’aujourd’hui concernait le paiement d’arriérés de salaire. Ce n’est même pas une question de licenciement. Donc, ils veulent jouer au temps mais nous avons tout le temps et toute la volonté d’aller jusqu’au bout. Je sais juste une chose: un homme à deux ennemis. C’est son orgueil et l’alcool probablement », a réagi Me Dramé Alpha Yaya, avocat de Mohamed Mara.

Pour finir, l’homme en robe noire prévient que la « négociation est morte ». Ce qui sous-tend qu’il n’excluerait pas de porter l’affaire au pénal.
Interrogé par la presse, l’avocat de la direction générale de la radio FIM FM n’a pas accepté de s’exprimer.

A rappeler que le procès à l’amiable entre les deux journalistes en conflit, dont le premier jour s’est soldé par un échec, a été obtenu grâce au SPPG et l’URTELGUI. Ces deux entités de défense des droits de la presse s’activent pour une solution non pénale.

Mamadou Aliou Diaguissa Sow pour Laguinee.info
 
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