mercredi, novembre 20, 2024
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Tribune : En attendant la fin du pharisaïsme politique, c’est le loup crie au loup

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À en croire que chaque jour suffit sa peine, la plaie guinéenne ne fait que s’élargir comme s’il y avait un couteau à l’intérieur qu’on ne fait que remuer. Mais pourrait-on savoir qui sont ceux qui remue ce couteau à double tranche ?
« L’histoire ne se fiche pas mal que vous vous rongiez les doigts », disait Arthur Koestler.
On a l’impression aujourd’hui que certains veulent que l’histoire de notre patrimoine commun s’écrive dans son sens inverse, en tout cas rien n’augure bonnes auspices depuis que certains leaders d’opérette tiennent des propos belliqueux et provocateurs de « procureurs » improvisés, dans leurs comportements anti-sociaux, déviants d’anarchistes imprudents, encore à travers le désordre moral et la violence verbale qu’ils sèment à tous les mauvais vents que la Guinée trouvera la force de se réinventer, la sagesse de se rassembler pour faire face aux défis et les bouleversements d’une époque folle. La paix et la quiétude sociale sont aujourd’hui menacées dans notre pays par la démesure verbale de certains politiques. Dans ses moments de justice pour tous, ces putbills enragés qui ont longtemps abusé de la Guinée trouvent le malin plaisir de gribouiller, peroquetter terriblement dans le fœtus Guinéen de la victime comme toujours, comme des forceps dans imaginaire puéril et infécond. Ni les paisibles populations, ni personne ne sont à l’abri des commisérations dont ils font montre après que le CNRD ait commencé à rendre à la Guinée ce qui lui a été soustrait frauduleusement subreptice.
En effet, tout comme des hideux canins enragés, ces apprentis-leaders s’en prennent vulgairement à tout le monde comme si tout le monde était coupable ou responsable de ce qui les arrive. Pire, à tort. Seront-ils damnés ?
Ça en a tout l’air ! Actuellement ces prétendus leaders ne s’expriment pas sans soulever un tollé et attirer les foudres des autres sur eux. Dans les anciennes croyances traditionnelles, les hommes de tels espèces sont damnés.
Mais, plus grave encore, on constate qu’ils sont en conflit permanent avec les règles de bienséance, ils n’ont ni respect pour notre histoire commune, ni pour les valeurs de notre société, encore moins pour les personnalités qui l’incarnent. Ils constituent aujourd’hui des véritables symboles du déshonneur national, raison de plus de leur laisser pleurnicher dans leur destin éternel de second. Seulement, qu’ils savent que ça ne fait que commencer, s’ils pensent être intouchables ou être au dessus de la loi, ils sauront par eux-mêmes que le moment est venu de remettre les pendules Guinéennes à l’heure.
Chacun sait que le bon fil d’Ariane pour lire ce qui se passe en Guinée n’est assurément pas le tissu de faits divers qu’on nous sert à longueur de journée sur les raisons des pleures d’autrui et de ce qui a pu arriver à la Guinée depuis là. Les officines de la manipulation sont toujours à l’œuvre…
Dans leur habitude de toujours décevoir et d’être souvent responsables des malheurs du pays. À quoi ressemble un groupe de militants propre à une cour composée de chats qui n’attrapent pas de souris, prétendant à l’orée d’un énième vacarme, après les débuts prometteurs ? Va-t-on revivre les mauvais moments marqué par une longue série noire d’une instabilité chronique et de l’apparition funeste de certaines incompétences notoires ? Où sont-ils ? Des individus qui n’ont pas d’autre recours que les invectives fâcheuses, n’ont pas d’autre choix que de pourfendre bêtement les autres pour se faire entendre, montrer qu’ils sont toujours là et comptent encore, malgré les revers subis dans leurs précédentes attaques. Mais Ça tombe bien : en face, un homme au destin présidentiel divinement pronostiqué, en construction qui ne semble s’épanouir que dans l’adversité et la confrontation permanente, comme si ce n’est que dans la difficulté qu’il retrouve ses meilleures facultés et des aptitudes insoupçonnables.
Entre l’homme confronté à la survie guinéenne et ces mêmes détritus depuis toujours engagés dans une bataille sans issue, en gros ce sont des gens qui ont perdu leurs repères et ne savent pas de quoi demain sera fait, à quel lendemain ils peuvent s’attendre. Pendant ce temps, qui plus sont ceux qui peinent à trouver leurs marques dans un marché de toutes les couleurs, parce que les valeurs qu’ils incarnent ne sont pas compatibles avec les habitudes acquises et les intérêts de circonstance. À défaut d’un dialogue franc et direct avec l’outil démocratique (le peuple), qu’ils se ressaisissent et cherchent à redorer leur blason terni afin de faire renaître cette relation confiante aussi, le climat de ce groupe de suivistes se dégrade au risque de fragiliser la paix naissante et de rompre un l’équilibre social guinéen, si dépendant des humeurs opportunes dans ce même groupe et de la guerre sans fin des  « égos ».
Continuez à croire que vous êtes déjà à SEKHOUTOUREYA.
Aux attaques des éternels affidés qui transportent aux bouts de leurs semelles l’ignorance et la tare, toujours pris de court, vous aurez très bientôt le verdict final de l’histoire du destin politique de la Guinée où le loup a longtemps crié au loup.
Enfin comme dit la logique si vous essayez de vérifier dans le destin fatidique du futur guinéen vous serez déçus pour toujours.
Par Aboubakr Guilavogui, futur homme politique.

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