La préfecture de Siguiri constitue une ville cosmopolite à cause de sa richesse en sous sol. Ce gonflement de cette zone aurifère ne reste pas sans conséquence sur le panier de la ménagère. Car, de nos jours, le prix de certaines denrées alimentaires sur le marché à connu des hausses considérables. C’est au moins un constat fait ce vendredi, 18 février 2022 par le correspondant de Laguinee.info basé sur place.
Plusieurs femmes vendeuses rencontrées à cet effet, nous ont confié que cette hausse du prix de certaines denrées ne dépend pas d’elles. Elles expliquent plutôt ce phénomène partant des réalités du pays.
« Actuellement, nous achetons un sac de Gombo à 750.000 francs guinéens. Au retour nous ne cherchons qu’un bénéfice de 20 à 30.000 francs guinéens. Et si c’est en basile, c’est revendu 300.000 francs» a fait remarquer Salimatou Keita, vendeuse de Gombo et de piment au petit marché de Bolibana (Gbédéla).
Quant au sac de piment poursuit notre interlocutrice, elle l’achète de nos jours entre 300.000 et 400.000 francs guinéens. Ce même prix dit-elle, peut monter jusqu’à 800.000 fg selon les moments.
Les mêmes explications sont données par Aïcha Kanté, vendeuse d’oignons au grand marché Djolyba de Siguiri. À son tour, elle achète un sac d’oignons à une valeur de 280.000 à 350.000 francs guinéens.
« Parlant des oignons d’origine Africaine, le kilogramme est vendu à 7.000 francs. l’Oignons de l’Occident est vendu à 2000 francs guinéens le kilogramme. C’est pour vous dire que cette variation de prix sur le marché n’émane pas de nous. Je demande donc aux autorités locales d’agir afin de réglementer cela», a-t-elle sollicité.
Venue acheter des condiments dans ce marché, nous avons tenté notre dictaphone à Hawa Konaté qui accuse non seulement les autorités au niveau sommet, mais aussi les commerçantes.
« Les condiments sont extrêmement chers actuellement. L’on ne sait même pas quoi faire. Tu demandes 3 gombo on te réclame 2000 francs guinéens. Le piment et l’oignon on en parle pas. Même les feuilles d’oignons sont chers et rien n’est contrôlé par les autorités locales et elles (autorités) du sommet. Après le marché, ton époux peut même pensé que la dépense à été détournée, oubliant que ce sont plutôt des réalités actuelles dans des marchés. Je me demande déjà comment sera le mois de ramadan», s’est plaint cette dame.
De Siguiri Blly Nankouman Keita pour Laguinee.info
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