Le président de l’UFDG laisse entendre que certains esprits veulent exiger le renouvellement de la classe politique pour chasser les anciens de la course au pouvoir. Cellou Dalein Diallo dit à qui veut l’entendre que cette stratégie ne marchera pas en Guinée. Le principal opposant au défunt régime indique que personne ne va s’enfermer entre les quatre murs à Conakry pour imposer au peuple ses dirigeants. Il l’a dit ce samedi, 29 janvier 2022 lors de l’assemblée générale de son parti, rapporte un journaliste de Laguinee.info qui était sur place.

Pour Cellou Dalein Diallo, cette stratégie exclusionniste ne sera qu’un rêve pour ses promoteurs. « Notre combat, c’est pour que les guinéens choisissent ses dirigeants. Il ne faut pas que les gens s’enferment dans un bureau, pour choisir à la place du peuple en disant que le peuple ne veut plus d’une telle génération, ne veut plus des anciens, ne veut plus ça, ne veut plus ça. Vous le savez, ça ne sera pas accepté, on n’acceptera pas des choses qui n’existent nulle part ailleurs », a-t-il lancé.

Pour asseoir sa conviction, le président de l’ANAD et de l’UFDG cite les cas des élections françaises et américaines comme exemple.

« En France, les français ont élu Emmanuel Macron à 39 ans. Ils n’ont pas pris une loi pour exclure les vieux, c’est par le jeu démocratique que le jeune a été élu. Aux États-Unis d’Amérique, les américains ont élu Biden à 77 ans, ils n’ont pas pris une loi pour exclure les jeunes. On peut faire campagne contre les vieux, aller vers le peuple pour dire je suis jeune, je suis candidat choisissez la jeunesse », a laissé entendre Cellou Dalein Diallo.

Mais, ajoute t-il, « les gens ne peuvent pas s’asseoir à Conakry et dire que c’est nous qui connaissons la volonté du peuple, qu’on ne veut plus des anciens », a-t-il dit avec insistance.

Abdourahmane Diallo pour Laguinee.info

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