samedi, novembre 23, 2024
spot_img
spot_img
spot_img
spot_img

Bisbilles sur l’affaire des policiers retraités : ces révélations du ministre de la Sécurité 

À LIRE AUSSI

spot_img

Après la sortie d’un document signé du ministre du Travail et de la Fonction publique annonçant le retour en activité de 280 policiers récemment envoyés à la retraite, Julien Yombouno a, à travers une sortie à la RTG, démenti cette information. Invité ce vendredi 28 janvier à Espace FM dans l’émission les Grandes Gueules, le ministre de la Sécurité et de la protection civile a laissé entendre que certains de ces policiers ont été bien sûr envoyés à la retraite par erreurs, mais d’autres ont modifié leurs dates de naissance à quelques jours avant l’annonce de l’envoi à la retraite, a appris Laguinee.info à travers un des ses journalistes.

A en croire le ministre Bachir Diallo, l’envoi à la retraite des fonctionnaires de police  a été une tâche extrêmement fastidieuse, en raison du tripatouillage du fichier par certains policiers qui devaient aller à la retraite, mais qui voulaient à tout prix rester en fonction.

« La retraite n’est pas une sanction. Elle est l’un des axes majeurs du plan d’action du Premier ministre qui découle de la lettre de mission du président de la République. Ces retraités dont vous en avez entendu parler relèvent de cela. Vous savez, le fichier de la fonction publique est un fichier qui est truqué. Dès que les gens ont entendu qu’il allait avoir retraite, il y a des gens et majoritairement qui sont allés modifier leur date de naissance. Parmi les gens qui sont sur ces listes là, il y a en ceux qui ont eu deux voire trois dates de naissance », a-t-il révélé.

Pour régler tous ces dysfonctionnements, ajoute le ministre de la sécurité, « il a fallu qu’on se réfère aux matricules parce qu’on ne pouvait pas prendre la série des matricules d’une année très antérieure et quand vous modifiez votre matricule, vous n’avez plus de solde. Lorsqu’on s’est aperçu que les gens ont pu modifier leurs dates de naissance, on s’est référé aux matricules à travailler des nuits durant. Le président de la transition a insisté que les gens n’aillent pas à la retraite de façon arbitraire. Il a ajouté je ne veux pas qu’il y ait des erreurs », a-t-il déclaré.

Mais pour le cas de certains policiers, le ministre reconnaît qu’il y a eu des erreurs qu’il compte régler le plus vite que possible. « L’erreur est humaine. Moi qui suis en face de vous, je suis allé à la retraite, je n’ai pas crié. Mes collègues sont allés à la retraite, j’ai accepté pour les besoins du service à la police. Il y en a qui sont allés pour limite d’âge, il y en a qui sont allés pour des besoins de service. Ceux qui sont allés pour des besoins de service, il y a un groupe d’une vingtaine. Eux, ce sont des gens auxquels il restait juste un petit moment, un, deux, trois ans. Mais ils devraient être indemnisés et le dossier se trouve actuellement au ministère des Finances.

Il y a eu un deuxième groupe. Ce sont des gens dont le statut permet que, compte tenu de leurs compétences, ils soient réunis dans l’administration locale soit au niveau de l’administration décentralisée où déconcentrée », a-t-il martelé.

Abdourahmane Diallo pour Laguinee.info

Tél. : (00224) 621 28 03 88

spot_img
- Advertisement -
spot_img
spot_img

ECHO DE NOS RÉGIONS