lundi, septembre 30, 2024
spot_img
spot_img
spot_img
spot_img

Santé: accusé de détournement des deniers publics, Dr Sakoba Keïta brise le silence

À LIRE AUSSI

spot_img

Après la chute d’Alpha Condé le 05 septembre 2021, plusieurs dignitaires de son régime sont dans le collimateur du CNRD relatif à leur gestion à la tête des institutions étatiques. C’est le cas de l’ancien Directeur National de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) qui est accusé de détournement des deniers publics par l’agence judiciaire de l’Etat. Intervenant dans l’émission les Grandes Gueules de notre confrère d’Espace FM, Dr Sackoba Keïta a dit sa surprise face aux accusations portées à son encontre, a appris Laguinee.info à travers un de ses reporters.

Dans son intervention, Dr Sakoba Keïta dit avoir été surpris de cette accusation, sachant qu’il a répondu à la convocation où tout s’est déroulé dans les bonnes conditions.
« J’ai été très surpris par cette communication. C’est vrai que j’ai reçu une lettre de convocation à laquelle je me suis présenté et j’ai été bien accueilli. J’ai effectué le travail de la commission de recouvrement et on a abouti à des conclusions. Par la suite, je m’attendais à la publication de ces conclusions mais j’ai été personnellement surpris d’être cité parmi les
agents qui doivent à l’État », a-t-il relaté.
Et sur le montant versé à l’entreprise médical SARL, pour l’approvisionnement de l’ANSS en bouteille de gaz sans aucun bon de livraison s’élevait à hauteur d’un milliard six cent millions de francs guinéens (1.600.000.000 GNF). Pour Dr Sakoba Keita, ce montant a été versé au compte de l’entreprise en question car cette dernière est affiliée et installée en Guinée qui, absolument, paie ses droits. A l’en croire, il est inadmissible d’accepter ces accusations dans la
mesure où ces agents devraient se tourner vers le service qui a utilisé ces oxygènes.
L’invité des GG a mis l’occasion à profit pour expliquer le mécanisme de fonctionnement de commande de l’ANSS : « De façon générale, tout le montant qu’on m’a incriminé, c’est généralement des recettes qui sont en provenance des services d’exécution. Les services d’exécution formulent les commandes en fonction des besoins de leur service. Ils nous envoient des bons de commande et ce sont ces derniers qu’on transmette à l’entreprise. Après l’exécution de la
commande que nous procédons ultérieurement à la régularisation de la facture qui nous a été soumise.»
Concernant la question de la traçabilité des montants, Dr Sakoba Keïta a affirmé qu’ils ne peuvent pas payer à l’entreprise sans le bon de livraison. Avant l’exécution, les concernés leur présentent la photocopie du bon de livraison et l’ANSS demande également le procès-verbal de réception logisticienne.
« Il y a un montant sorti au cours de deux mois et nous avons ventilé au service qui nous ont prêté service, certains DSPS, hôpitaux qu’on a l’habitude de faire et les pièces justificatifs. D’habitude ils nous fournis ça après trois mois de délai maximal et regarder la période qu’on a fait et on me donne 72 heures pour établir toutes les pièces », a-t-il laissé entendre
Ousmane Diallo pour laguinee.info

spot_img
- Advertisement -
spot_img
spot_img

ECHO DE NOS RÉGIONS