Ce jeudi 09 décembre 2021, le président du Groupe Organisé des Hommes d’Affaires (GOHA) s’est exprimé sur plusieurs sujets de l’actualité sociopolitique de la Guinée. Il s’agit entre autres de l’appartenance de sa structure au sein du FNDC, la destruction des biens des commerçants et l’actualité relative à l’augmentation du prix du pain. C’était ce jeudi, 09 décembre 2021 à l’occasion de son intervention chez notre confrère de FIM FM dans l’émission Mirador, a appris Laguinee.info à travers un des ses journalistes.
Dans ses propos, le président du GOHA a clarifié sa position et celle de son organisation d’appartenir aux activités du FNDC. Selon Chérif Abdallah, cette décision émane d’une large concertation pour défendre la constitution.
« D’abord, nous avions à l’époque consulté toutes les sections de représentation du GOHA à Conakry, à l’intérieur du pays et à l’étranger. Donc, le GOHA est présent partout, nous avons consulté tout le monde, et tout le monde était d’accord pour notre adhésion au FNDC pour défendre la constitution. Le GOHA est une organisation membre du FNDC. Tous les discours prononcés ont été prononcés dans ce cadre. Toutes les marches du FNDC, j’étais là, j’ai prononcé des discours. Le GOHA avant tout, c’est une organisation de défense de droit de l’homme par excellence. Nous, nous ne sommes pas des politiciens. Il y a d’autres organisations de la société au sein du FNDC comme le GOHA et d’autres structures », a-t-il laissé entendre.
Par ailleurs, Chérif Abdallah continue de dénoncer à vive voix les maux dont ont été victimes les commerçants pendant le régime précédent. « Nous avons été victimes à plusieurs reprises de destruction de nos biens, incendiés, dans tous les sens. Nous avons connu d’harcèlement, de ségrégation, des marchés gré à gré, de favoritisme, de régionalisme, de tout ce qu’on peut qualifier de mauvais », a-t-il fait savoir.
Sur la hausse du prix du pain, Chérif Abdallah impute cette responsabilité à l’augmentation du prix du blé à l’international et rappelle le fait que la Guinée ne produit pas du blé.
« Le problème du pain est un problème très spécial. Si le prix du blé monte au niveau international, l’Etat guinéen n’a pas le choix. J’ai suivi le ministre du commerce, je pense qu’il a bien développé ça ici. Par rapport à cette augmentation, la Guinée n’avait pas le choix »,a-t-il expliqué.
Ousmane Diallo pour Laguinee.info