Créé en 2005, le réseau TERRAFRIK est une organisation internationale qui œuvre pour l’éducation à la citoyenneté, l’environnement, l’accompagnement des jeunes entrepreneurs et dans plusieurs domaines d’intérêt public. Elle est de nos jours présente dans une dizaine de pays en Afrique subsaharienne, en France et au Canada. Elle évolue sur le territoire guinéen depuis 2016. A l’occasion d’un entretien qu’il a accordé à un journaliste de Laguinee.info ce jeudi, 25 novembre 2021, le vice-président international et coordinateur national de l’ONG a expliqué davantage les domaines d’intervention de son organisation.
« TERRAFRIK intervient principalement sur trois axes. Premièrement, nous avons l’axe sur l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale. Nous faisons des actions de sensibilisation environnementale. C’est dans ce cadre que nous pistons un festival de solidarité qui se déploie petit à petit d’abord à Conakry en 2016, Kindia 2018 et bien d’autres villes. Nous avons un autre axe, le forum subsaharien des alternatives qui nous permet de réfléchir sur des questions brûlantes de la société. C’est dans ce cadre que nous organisons beaucoup de tables rondes en ligne et en présentiel. Notre troisième axe, nous avons le deux fois A et deux fois B, c’est-à-dire appuyer les jeunes porteurs des projets, accompagner ceux qui ont des idées de projets »,a fait savoir Alpha Idy Baldé.
A travers son ONG, notre interlocuteur exhorte les jeunes qui se trouvent être la majorité de la population guinéenne, à investir dans l’agriculture, secteur porteur de croissance dans les pays en voie de développement.
« A TERRAFRIK, on s’est approprié deux ou trois aspects. Premier aspect, c’était de dire que l’agriculture se développe. Il faut que ça soit une agriculture familiale plus ou moins adaptée à nos coutumes. Deuxièmement, la Guinée même si les statistiques sont discutables, la majorité des guinéens sont d’accord à dire que 60% des guinéens sont jeunes. Mais, l’essentiel de ces jeunes ne sont pas intéressés à l’agriculture », déplore Alpha Idy Baldé.
A noter que l’adhésion à cette organisation internationale reste ouverte. Pour cela, il faut être une structure, une organisation ou un mouvement, selon son coordinateur national.
Ousmane Diallo pour Laguinee.info
