Ange Marie Christelle Haba, Fondatrice de l’Institut de beauté PINC’O MAGIC, sis à Lambanyi dans la commune de Ratoma se plaint de sa bailleresse pour non-respect du contrat de bail verbal. Rencontrée par un reporter de Laguinee.info ce jeudi, 18 novembre 2021, dame Ange Marie Christelle a expliqué l’origine du problème qui l’oppose à sa bailleresse, qui selon elle a débuté depuis le début de la location de l’appartement.
« Premièrement, j’avais un salon de beauté au Centre commercial de Lambanyi. Ensuite, le local était devenu petit pour ma clientèle. Donc, j’ai commencé à chercher un local, j’ai contacté une agence immobilière Soudou immobilier. Cette agence m’a fait venir ici. Ce jour-là, elle n’était pas la bailleresse, il y avait son gérant qui était là. Ils m’ont fait visiter les lieux et je leur ai fait comprendre qu’il n’y avait pas d’entrée extérieure. Et sans entrée extérieure, un institut de beauté ne pouvait pas être en fait. Il a appelé la dame au téléphone et la dame m’a rassuré que non, il n’y a pas de problème, il y a déjà une entrée principale dehors, qu’elle allait ouvrir l’entrée en question au moins et aménagé de sorte que mes clients puissent passer et en même temps qu’elle mette un frigo pour vendre du jus.
Donc, on a parlé des clauses du contrat, je lui ai dit que je voulais rester ici trois ans;mais, il y avait des modifications que je devais faire, l’esthétique et le confort de l’institut de beauté. Elle m’a dit qu’il n’y a pas de problème, que je pouvais apporter, elle m’a demandé des modifications. Après, on n’a constaté que certaines parties des carreaux étaient cassées et je lui ai dit que j’allais changer. Donc avant de faire le paiement, on a conclu tout. Elle m’a dit que son mari est en voyage et je pouvais faire le paiement et commencer les travaux », a-t-elle fait savoir.
Poursuivant, notre interlocutrice a laissé entendre que sa bailleresse veut maintenant qu’elle libère les lieux avant le délai convenu. « Après un investissement colossal dans le local, on me demande de quitter six mois après sans vouloir me rembourser mon investissement pour un bail verbal prévu de 3 ans. J’ai toutes les factures, j’ai investi environ 211 millions et quelques. Elle a le droit de me dire de partir, parce que c’est son appartement: mais, qu’elle me dédommage pour que je puisse partir », a lancé Ange Marie Christelle Haba.
Il faut rappeler que ce dossier a été porté devant les tribunaux. En attendant une délibération, cette jeune entrepreneuse prend son mal en patience.
Ousmane Diallo pour Laguinee.info