« C’est après la prière de l’aube que j’ai été appelé par quelqu’un pour me dire que mon frère s’est suicidé. C’est entre-temps que je suis venu sur le lieu;et, j’ai trouvé le corps pendu sur un potelet. Le contenu du papier qu’il a écrit est insensé parce que ce sont des futilités de la vie, les souffrances, les moyens par rapport à lui-même. C’est ce qui était mentionné sur le papier. Il est diplômé en économie de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry, professeur dans certaines universités privées et parallèlement administrateur du marché Taouyah, il est marié et n’a laissé aucun fils », a-t-il fait savoir Abdoul Karim Diallo, cousin de la victime.
« C’est mon neveu qui m’a appelé et m’a demandé de venir avec ma famille en me disant que mon fils a eu un accident. Une fois que je suis arrivé sur le lieu, ils m’ont fait savoir que mon fils s’est suicidé. Il est né le 21 avril 1981 en Sierra Léone, marié et il a laissé une veuve en état de conception, mais sans aucun enfant. Il n’a jamais connu une grave maladie, ni une dépression mentale auparavant. C’est hier à 18 heures qu’il a échangé avec sa maman concernant sa femme qui était chez nous il y a une semaine. Elle avait demandé de revenir comme elle devait partir au kilomètres 36, et ensuite elle avait un rendez-vous le 25 à l’hôpital. Le corps nous a été livré par la police scientifique et il a été transporté à la mosquée », a-t-il dit.
« Nous avons été saisis par les officiers de la police judiciaire ce matin pour une découverte de cadavre dans le quartier Koloma où nous nous sommes rendus. Réquisition aidant, nous ne pouvons pas nous déterminer sur les causes et les circonstances du décès. Après avoir fait nos investigations, nous avons eu à découvrir si c’est un cas suicidaire ou homicidaire. Donc, nous avons les conclusions que nous allons adresser aux ayants droits. C’est-à-dire aux officiers de police et au procureur de la République », a laissé entendre Amadou Tidiane Diallo.