« Même si nous avons des préoccupations, mais on remercie vivement les autorités qui ont pensé à ça parce qu’ils n’ont pas fait à l’intention de faire du mal à personne, notamment les agents de forces de défense et de sécurité. Mais c’est plutôt pour soulager tout le monde. Puisque les autorités ont soulignés que les brigades mobiles seront dotées des moyens pour protéger les transporteurs en remplacement des barrages, ça a aussi nous fera plaisir dans le cas où ces brigades mobiles ne vont pas hériter ce que les forces de défense et de sécurité au niveau des barrages faisaient par rapport aux anarques », a-t-il laissé entendre.
Mamadou Bobo Barry, chauffeur dit ne pas être informé de la décision mais livre néanmoins sa satisfaction. « Je ne peux pas prendre en compte à 100% que les barrages sont levés, car je ne suis pas sorti pour l’intérieur. Mais si les barrages sont levés, je serai quand même très content parce que je suis tellement fatigué de payer au niveau de chaque barrage d’ici Mamou. Il y a trop de barrages, si tu passes sans leur donner 5000 francs guinéens ou 10000 francs guinéens ils vont prendre leurs motos pour te poursuivre afin de te verbaliser et te faire obligé de payer les tickets de 40 000 francs guinéens ou 120 000 francs guinéens. Concernant la sécurité sur la route, ces barrages soient là ou non, il n’y a aucune différence car nous sommes victimes à chaque fois des coupeurs de routes », a-t-il fait savoir.
Pour sa part, Mamadou Saliou Sow, chauffeur sur la ligne Conakry-Haute Guinée et la région forestière, va de son propre commentaire. « Je suis très content de la levée des barrages, car d’ici Mamou il y a 11 barrages. Et ces 11 barrages, pour passer tu sera obligé de payer 5000 francs guinéens ou 10 000 francs guinéens chacun. Même si tu as des papiers, tu les présentes, ils vont te demander si c’est les papiers qu’ils vont manger. Je vous rappelle qu’un jour j’ai trouvé un barrage à deux kilomètres de Mamou. Ces agents m’ont fait payer de l’argent, et à un kilomètre du barrage, les coupeurs des routes m’ont depouillé », a-t-il révélé.