La quantité de cocaïne extraite de l’estomac d’une femme venue du Brésil, a disparu. Du coup, plusieurs médecins ont été arrêtés. Ils sont accusés de complicité, d’association de malfaiteurs et de trafic international illicite de drogue. Ce jeudi 02 septembre 2021, ils ont été présentés à la presse par l’Office anti-drogue (OCAD), a appris Laguinee.info à travers un de ses journalistes.

La drogue disparue était dissimulée dans le ventre d’une brésilienne. Il a fallu une intervention chirurgicale pour l’extraire. Aussitôt l’opération terminée, souligne le Directeur central adjoint de l’Office anti-drogue, l’un des médecins qui ont procédé à l’extraction a aidé à l’acheminement du stupéfiant à son destinataire.

« Quand l’opération a été effectuée, des boules de Cocaïne ont été extraits dans l’estomac de la fille. Mais malgré l’insistance de ses collègues chirurgiens de remettre la quantité de cette drogue au chef service de l’hôpital, Docteur Samuel a remis cette quantité de drogue à Chérif Bah qui en était le propriétaire, un narco-trafiquant », a laissé entendre le commissaire divisionnaire de police, Ibrahima Kalil Camara

le directeur Central de l’OCAD a aussi pointé le doigt accusateur au même Docteur. A l’en croire, tout a été orchestré par ce médecin.

« Ce trafic de drogue a été orchestré, enregistré et monté par le docteur Samuel et Mme Fatoumata Diariou Doumbouya. Il s’agit d’une extraction de drogue que docteur Samuel savait parce que la dame est venue de Sao Polo. Souffrante, elle est partie directement à la clinique de Samuel qui l’a référée à Donka. N’étant pas spécialiste, il a fait appel à docteur Touré qui est spécialiste et docteur Thierno Mouctar Bah, chirurgien qui était de garde », a indiqué le colonel Farimba Camara,

Devant la presse, Docteur Samuel Koïvogui qui est l’un des mis en cause, a reconnu avoir participé à l’extraction des boules de cocaïne du ventre de la brésilienne. Mais, soutient-il, c’était sans savoir qu’il s’agissait de la drogue.

« Quand on l’a opérée, on a trouvé des boules dans le ventre de la femme. Le monsieur étant à proximité de nous, je lui ai remis les boules. Je n’ai jamais vu ça depuis ma naissance. Je suis pas fumeur de drogue, ni vendeur de drogue, je ne connais pas la drogue, tout le monde me connaît à Donka. Nous, nous avons simplement voulu sauver une vie qui était en danger », a déclaré Dr Samuel Koïvogui.

Aux dires des officiers, les nommés Chérif Bah, présumé trafiquant, Fatoumata Diariou Doumbouya, la stagiaire de Docteur Samuel et la dame qui portait les boules, sont toujours en fuite.

Abdourahmane Diallo pour Laguinee.info
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