Les autorités sanitaires ont engagé depuis deux semaines une mission d’identification et de fermeture des cliniques clandestines en Guinée. Sur près de 700 cliniques que compte la zone de grand Conakry, c’est-à-dire la capitale, Coyah et Dubréka, seulement 150 à 200 sont légales et agréées par le ministère de la Santé. L’information a été donnée ce lundi, 30 août 2021 par l’Inspecteur général de la Santé. C’était à l’occasion de son intervention chez nos confrères de FIM FM dans l’émission » Mirador « , a appris Laguinee.info à travers un de ses journalistes.
Selon Dr Damani Keïta, « la zone de grand Conakry, c’est-à-dire la ville de Conakry jusqu’aux derniers villages de Coyah et Dubréka compte à peu près 700 cliniques. Parmi elles, seulement 150 à 200 qui sont agréées par le ministère », a-t-il fait savoir.
Poursuivant, l’Inspecteur général de la santé a indiqué que la commune de Matoto regorge le plus grand nombre de cliniques clandestines dans la ville de Conakry.
« C’est la commune de Matoto où il y a la plus grande concentration de cliniques clandestines. En deuxième lieu, vient la commune de Ratoma », a révélé Dr Damani Keïta.
Pour ce qui est des éventuelles sanctions réservées à ces détenteurs des cliniques clandestines, Dr Damani Keïta a laissé entendre qu’il s’agit pour le moment d’une simple fermeture; mais, en cas de réouverture dans n’importe quel endroit, les auteurs répondront de leurs actes.
« Nous avons procédé à la simple fermeture sans traduire les gens en justice ou les enfermer pour des raisons d’éthique. Mais, c’est une question d’étape. Sur toutes les cliniques clandestines qui ont été fermées, si les gens récidivent et font la réouverture dans la même zone ou dans une autre zone, une fois qu’ils sont appréhendés, ils seront traduits devant les juridictions pénales compétentes », a-t-il prévenu.
Abdourahmane Diallo pour Laguinee.info
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