vendredi, septembre 27, 2024
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Prélèvement de 5% sur le salaire : Aboubacar Soumah dénonce : « ceux se sont retrouvés par accident dans le monde syndical» 

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Accusé par certains travailleurs d’être à la base de ce prélèvement de 5% sur le salaire indiciaire des fonctionnaires guinéens, le Secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) vient enfin de briser le silence. Selon Aboubacar Soumah, cette accusation n’est rien d’autre qu’une question de jalousie de la part de certains syndicalistes. Il soutient que les travailleurs étaient d’accord pour ce prélèvement pour leur couverture sanitaire. Bien qu’il ne soit pas opposé à ce prélèvement de 5% sur le salaire indiciaire des fonctionnaires, monsieur Soumah indique cependant que c’est le moment qui est mal choisi par l’Etat guinéen. Il l’a dit  à l’occasion d’un entretien qu’il a accordé à un journaliste de Laguinee.info ce lundi, 23 août 2021.

Selon  Aboubacar Soumah, certains syndicalistes qui ignorent le fonctionnement du mouvement syndical veulent tout simplement inciter certains travailleurs à refuser ce prélèvement qui aurait été déjà consenti.

« Ce n’est pas l’ensemble des travailleurs qui disent non. Mais, certains travailleurs. C’est seulement certains syndicalistes qui veulent inciter les travailleurs à ne pas accepter. Ce sont des syndicalistes qui ne connaissent pas le fonctionnement du mouvement syndical qui s’étonnent aujourd’hui. C’est tout simplement une question de jalousie. Vous savez, certains syndicalistes qui viennent d’intégrer tout récemment le mouvement syndical ne savent rien du syndicat. Ils se sont retrouvés par accident dans le monde syndical guinéen pour accuser les uns et les autres à tort, puisque ne sachant pas la genèse même de la création de ces institutions de protection sociale », a laissé entendre Aboubacar Soumah.

Pour le Secrétaire général du SLECG, ce prélèvement avait déjà été accepté par les travailleurs; mais, le moment n’est pas bien choisi. Parce que cela a coïncidé à l’augmentation du prix du carburant à la pompe. Aboubacar Soumah souhaite qu’il y ait des mesures d’accompagnement à cet effet de la part de l’Etat. Au cas contraire, il invite l’Etat à surseoir à ce prélèvement pour le moment.

« Nous, nous avons été d’avis du prélèvement de ces 5%. Mais, s’il faut attendre jusqu’en ce moment là, à cette période de crise où on augmente le prix du carburant à la pompe, qui a aussi influencé les prix de transport et aussi le panier de la ménagère, c’est le moment là seulement qui n’est pas indiqué pour le prélèvement de ces 5%. Si ce n’était pas ce moment là, on n’allait jamais nous opposés par rapport à ça. Le moment n’est pas indiqué, puisqu’on vient d’augmenter le prix du carburant. Donc, toute augmentation du prix du carburant entraîne une augmentation des prix des denrées de première nécessité. C’est ce qui va affecter automatiquement le panier de la ménagère. Donc, c’est pour cela que nous disons que le moment n’est pas bien indiqué, puisque l’Etat n’a pas pris des mesures d’accompagnement. S’il y avait des mesures d’accompagnement, on aurait accepté sans réaction. Mais, s’il n’y a pas de mesures d’accompagnement, l’Etat n’a qu’à surseoir pour le moment à ce prélèvement », a lancé Aboubacar Soumah.

Abdourahmane Diallo pour Laguinee.info

Tél.  : (00224) 621 28 03 88

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