Tabou ou manque de volonté à combattre ce fléau qui gangrène notre société ? Comme nous le savons, ce fléau a envahi notre administration publique et privée et peu de réactions sont observées venant des ONG de défense des droits des Hommes. Malheureusement, les syndicats et chargés d’éthique dans nos administrations de leur côté n’en font pas de leur priorité.
Une réalité poignante de savoir que pour même un stage, certains directeurs généraux, directeurs d’agence et autres responsables demandent à nos sœurs à la recherche du bien-être, des faveurs sexuels. Celles qui refusent sont simplement rejetées même si elles ont un
bagage intellectuel appréciable. Ah oui le savoir faire ne compte plus dans ce Pays !
Une situation répugnante et choquante pour un père qui se sacrifie corps et âmes pour l’éducation de ces filles afin qu’elles gagnent dignement leur vie dans l’avenir !
Pourtant les études ont prouvé que l’éducation des filles, est un meilleur instrument de lutte contre la pauvreté, si nous ne bannissons pas ces fléaux, nombreux seront nos sœurs, filles, qui se verront démotivées pas des pervers narcissiques.
Nos Banques, Administrations publiques, sociétés minières et téléphoniques et autres sont remplies de ces affamés sexuels sans scrupule ni morale. A noter que les pires de ces prédateurs se trouvent dans le secteur bancaire en Guinée. Témoignages après témoignages, nous nous rendons compte que certains postes dans ce secteur ne se méritent que par le sexe. Si rien n’est fait par nos syndicats, nos ONG et la Justice guinéenne, ce fléau finira par corrompre la morale de nos sœurs et filles.
Dans les pays en développement, les stéréotypes sexistes sont particulièrement développés et empêchent les filles et les femmes de devenir autonomes : c’est le développement des pays tout entiers qui est pénalisé.
Pour rappel, Le code civil guinéen condamne les actes d’harcèlement sur toutes ces formes.
La problématique aujourd’hui se trouve dans le fait que l’appareil judiciaire n’est pas assez actif pour rendre justice à ces femmes qui contrairement à d’autres disent non aux échanges de postes contre sexe et sont à la suite harcelées ou violées. Cette réalité épineuse et fâcheuse pousse le plus souvent ces dames de pudeur à rester sans voix. Le pire, certaines sont obligées d’encaisser le regard de leurs bourreaux le long de leur journée de travail.
Aucune femme ne mérite d’avoir le choix entre garder son emploi ou accepter un harcèlement au quotidien dans un milieu de travail.
De part cet article nous souhaitons alerter les jeunes filles sur la prévention du harcèlement sexuel en milieu professionnel mais aussi leurs avertir sur les comportements et des marches à adopter lorsqu’elles se trouvent dans cette situation. A soir la constitution des preuves, la
communication et la dénonciation.
#Osons dénoncer
Co-écrit par Kaba Mamadi et Mamoudou Kourouma dans le souci de dénoncer et aider nos
sœurs dans ces situations pitoyables. Qu’Allah soit avec elles !
Harcèlement en milieu de travail, les maux de notre temps en Guinée !
- Advertisement -