Ce samedi 24 juillet 2021, des hommes de médias étaient à l’école du journalisme mobile. Un vaste mouvement de repositionnement où le smartphone tient une place centrale. C’est une initiative de l’Association des Professionnels Africains de la Communication (APAC), pour améliorer les capacités professionnelles des journalistes, a constaté Laguinee.info à travers une de ses journalistes.
Dans le «mobile journalisme », le smartphone est le support de consultation comme outil de production, pour produire des contenus pour le mobile à l’aide des plateformes sociales. Mais aussi, produire des contenus pour le mobile et avec le mobile, à l’aide des plateformes sociales, explique le formateur. « Quand on parle de mobile journalisme , il est question de créer du contenu avec et par le smartphone. C’est-à-dire l’appareil principalement utilisé, c’est le smartphone que ça soit pour la captation, et pour l’édition de la vidéo. Parlant de Mojo, on sait qu’ à l’international il y a actuellement beaucoup de médias qui ont commencé à travailler uniquement avec le téléphone. D’abord la pratique du Mojo c’est quelque chose qui est très importante pour le journaliste , ça lui permet d’être plus agile ,et ça présente tellement d’avantages .Et vous savez qu’actuellement la consommation de l’information sur le mobile a explosé et du coup , on retrouve le téléphone presque dans toutes les poches. C’est pourquoi il faut s’adapter avec l’évolution, et tout c’est d’ailleurs l’objectif de cet atelier où il a été question d’initier les participants afin de pouvoir filmer et monter avec le smartphone. Le Mojo, c’est quelque chose qui n’est pas aussi compliqué, si on prend comparativement à des grosses caméras et tout où il faut avoir beaucoup de réglages ,mais avec le téléphone c’est facile et ça permet de passer inaperçu », a expliqué Sayon Idovic Loua le formateur.
Conscient que le smartphone est devenu un atout indispensable pour bon nombre de journalistes, donc initier les hommes de médias à son utilisation, c’est l’objectif des organisateurs. « C’est un renforcement de capacité de nos confrères et consœurs de la presse. Parce qu’aujourd’hui, l’outil technologique est devenu indispensable pour notre travail . Et le Mojo est devenu aussi cette facilité de travail ,donc c’est ça l’objectif. C’est de mettre les gens un peu à niveau par rapport à l’avancée technologique. A l’issue de cet atelier, on s’attend à ce que les conditions et les manières de travailler s’améliorent pour nos confrères et consœurs qui ont pris part à cette formation . Qu’il y ait vraiment un plus pour eux. Et, j’espère qu’il y aura un plus pour eux par rapport à ça », a exprimé Oumou khairy Cherif, journaliste et chargée de formation au niveau du bureau exécutif de l’APAC.
Heureuse de prendre part à cette formation qui intervient comme la réponse aux changements du mode de consommation de l’information, Hassatou Lamarana Bah remercie les organisateurs. « Je remercie les organisateurs, c’est-à-dire, le bureau exécutif de l’APAC Guinée. Mes remerciements vont aussi à l’endroit des formateurs pour tous ces messages qu’ils ont eu à véhiculer à notre égard, pour renforcer nos capacités dans le traitement de l’information. Comme vous le savez , nous sommes dans un monde de vingt-et-une siècle et dans ce monde franchement, nous devons connaître les outils adéquats pour le traitement de l’information et à chaque fois , il faudrait se renforcer les capacités et aujourd’hui on a suivi une formation en mobile journalisme et cette formation,c’est comment traiter les images ,les vidéos avec le smartphone », a martelé Hassatou Lamarana Bah membre de l’APAC.
Maké Fofana pour Laguinee.info