lundi, septembre 30, 2024
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Attaques contre deux policiers au KM36 : les enquêtes révèlent l’utilisation des balles de PMAK (Bafoé)

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Comme annoncé dans les précédents articles de Laguinee.info, deux agents de police en service à la CMIS numéro 25 de Coyah avaient été victimes d’attaques à main armée la semaine dernière au rond-point de kilomètre 36. Ce vendredi, 23 juillet 2021, la nouvelle a été abordée par la Direction générale de la police nationale. C’était à l’occasion de la conférence de presse trimestrielle organisée pour faire le bilan des trois derniers mois, rapporte une journaliste de Laguinee.info qui était sur place.

Sur le sujet, le contrôleur général Ansoumane Camara (Bafoé) a indiqué que les enquêteurs ont fait état des balles de PMAK utilisées par les auteurs de ces actes. Un acte criminel qui pouvait coûter la vie aux victimes. Mais, grâce dit-il aux services des agents de santé, la vie de ces deux policiers est hors de danger.

« Les balles utilisées par les auteurs de cette attaque étaient des balles de PMAK. Le fonctionnaire qui était beaucoup atteint a reçu deux balles, et qui a le fumure gauche qui a été cassé par une des balles. Donc, il est fracturé. L’autre a reçu à travers les cuisses et heureusement les balles sont sorties », a-t-il dit.

Lorsque que ces deux agents ont reçu les balles au rond-point de Km36, le DG de la police informe « qu’ ils ont été automatiquement admis dans un premier temps à l’hôpital préfectoral de Coyah. Et en deuxième position, à l’hôpital militaire au camp Samory où nos amis militaires ont pu arrêter l’hémorragie et ont situé le mal. Sous le conseil des médecins, les deux fonctionnaires se trouvent à l’hôpital sino-guinéen, pris en charge effectivement par l’Etat. Pour le moment, rien ne m’a été remonté que ces agents sont en danger », a déclaré le Général Bafoé.

Parlant toujours de ces attaques récurrentes contre les agents des services de sécurité, le Directeur général de la police nationale affirme que ces actes sont orchestrés par des civils armés.

« Quand on vous dit souvent que les civils sont armés, que ce soit dans les manifestations ou n’importe quel mouvement, on dit non, ils mentent, c’est eux-mêmes les bourreaux. A Lansanaya, c’est les mêmes gens qui ont tiré. Encore à Wanindara, c’est tout un chargeur qu’on a déchargé sur un dispositif avancé de la police. Et là, dans le cadre du renforcement de la sécurité routière, un nouveau sortant qui venait de sortir de l’école de police ne sachant pas qu’on ne s’abritait pas derrière un frigo, il s’est abrité et mort s’en est suivi », a-t-il regretté.

Maké Fofana pour Laguinee.info

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