jeudi, octobre 3, 2024
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Éducation : les examens nationaux sont placés sous haute surveillance (Ansa Diawara)

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Les examens nationaux débutent ce jeudi, 22 juillet 2021 par le baccalauréat unique sur toute l’étendue du territoire national. Pour la réussite et la qualification de ce diplôme tant au plan national qu’international, les autorités  en charge de son organisation ont pris des dispositions idoines. L’annonce a été faite par le porte-parole du ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation lors d’un entretien qu’il a accordé à un reporter de Laguinee.info le mardi, 20 juillet 2021.

Mohamed Ansa Diawara, directeur national de l’Information, Documentation, Archive et porte-parole du département du ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, a rassuré que tous les candidats seront enrôlés. Selon lui, cette étape est cruciale. Car elle permettra, selon lui, de lutter contre la fraude. Monsieur Diawara ajoute que les candidats à ces examens seront placés sous haute surveillance . « Les examens auront bel et bien lieu le 22 juillet 2021. Quant à l’enrôlement, c’est pour que chaque candidat ait un identifiant unique  donc éternel. cela, pour éviter en cas de substitution pour éviter que les gens aient deux noms. Celui qui va être enrôlé le nom avec lequel il va être enrôlé il va demeurer avec ce nom durant sa vie , c’est pourquoi, il est important ,que les candidats utilisent leur propre nom et que les véritables candidats viennent mettre leur empreinte. Nous rassurons que tous les candidats seront enrôlés , il y a un problème de réseau et le ministre prend bonne note. Il est déjà interpellé, il va interpeller la maison orange Guinée afin qu’elle puisse revoir si nous sommes dans la 3G pour que nous puissions utiliser la 4G c’est plus rapide » a-t-il martelé.

 

«Dans la globalité, ces examens sont placés sous haute surveillance, parce que tout le monde s’attend à sa crédibilité et à sa crédibilisation. Tout le monde a les yeux rivés sur ces examens. Donc, c’est pour dire que chacun doit jouer son rôle . Deuxièmement, dans ce souci,nous avons déployé dans chaque centre deux délégués ce qui n’est pas habituel, un délégué de l’enseignement supérieur et un délégué du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. Et l’autre nouveauté, c’est le problème de détecteur de métaux et là aussi, séparer l’enrôlement des véritables candidats aux candidats virtuels.

Nous avons également réduit le nombre de centres. C’est-à-dire que nous avons pris de véritables centres, pas un centre de 90 candidats. Non. D’abord par salle ça sera 30 candidats par salle ,des centres inacceptables ont été supprimés , des centres qui ne peuvent être contrôlés ont été supprimés . Donc, nous maintenons les centres accessibles au contrôle», a notamment expliqué le porte-parole du MENA.

 

Maké fofana pour Laguinee.info

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