A la mosquée Nourouldine du quartier Lambanyi, le sermon a porté sur différents thèmes. Il s’agissait entre autres de l’immolation qui se fait en ce jour de fête, du social et de la foi vis-à-vis de Dieu ainsi qu’à son prophète. Pour ce qui est de l’immolation, l’imam Elhadj Mountagha Diallo a clarifié un sujet qui fait souvent l’objet de contradiction entre les musulmans, rapporte un journaliste de Laguinee.info qui était sur place.
Religieusement, il est de tradition d’immoler un mouton, ou une chèvre ou encore un bœuf à chaque fête de Tabaski. Mais le jour propice à l’application de cette tradition est l’objet de contradiction. Une version affirme que c’est à faire le jour même de la fête. Mais une autre, bien que ne s’opposant pas à la première, soutient que c’est aussi permis le lendemain ou le surlendemain. A propos de ces deux versions, l’imam Elhadj Mountagha Diallo indique que: « quand on a une bête à immoler, on s’abstient de manger et de boire jusqu’à ce qu’on revienne de la prière et qu’on procède à l’immolation. Ce jeune de courte durée se rompe par un morceau de viande grillée de la bête immolée. Généralement on immole le jour même de la fête. Mais ce n’est pas interdit de le faire le lendemain ou le surlendemain ».
En plus de rappeler que tout musulman doit « être social envers son prochain », il a conseillé au respect des barrières sanitaires. Signe que la pandémie de Coronavirus sévit toujours aussi bien en Guinée que partout dans le monde.
Laguinee.info