La classe politique commence déjà à se réjouir de la liberté conditionnelle accordée ce soir à Ousmane Gaoual Diallo, Cellou Baldé, Cherif Bah et Abdoulaye Bah, tous du parti UFDG. Juste après cet acte de la justice guinéenne, un journaliste de Laguinee.info a joint le leader du Bloc Libéral. Pour ce dernier, c’est une « bonne nouvelle ».
Docteur Faya Millimono se dit très content de cette liberté conditionnelle en faveur de Gaoual et cie. Il estime que c’est la seule chose positive que pouvaient avoir ces détenus dans l’état actuel de leur procédure judiciaire.
« C’est une excellente nouvelle. Vu l’évolution des dossiers les concernant, la seule solution actuellement c’est leur libération provisoire en attendant la clôture de la procédure. C’est quelque chose de très positif et je félicite la justice d’avoir pris cette décision parce que ça donne une liberté même si elle est provisoire et conditionnelle. Mais le fait qu’ils retrouvent leurs familles et le fait qu’ils passent la nuit plutôt dans leurs lits que dans une cellule, il faut se féliciter pour ça parce que si on n’a pas perdu même une minute de liberté, on ne peut pas savoir n’est-ce pas le sens de la liberté. Donc personnellement je suis très content qu’on en soit arrivé là. Ça c’est un bel pas dans la bonne direction, vers la décrispation de la crise », se réjouit le numéro un du Bloc Libéral.
L’interlocuteur assure qu’il se bat pour la libération de tous les détenus politiques. Pour lui, ce combat se poursuivra jusqu’au bout.
« C’est un combat que nous sommes en train de mener. Ils étaient nombreux là-bas. Il y a eu d’abord la grâce présidentielle accordée à certaines. Nous avons dit c’est bon mais c’est pas encore suffisant. Nous avons reclamé la liberté provisoire pour Ousmane Gaoual, Chérif Bah, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah. Aujourd’hui nous l’avons. Tant qu’il y aura un seule à la maison centrale pour une opinion qu’il a exprimée, nous devons continuer à nous battre », indique l’opposant.
A rappeler la liberté conditionnelle accordée à Gaoual et cie est due à leur état de santé. Ils sont actuellement en soins à l’hôpital national Ignace-Deen. Mais ils peuvent désormais rejoindre leurs domiciles jusqu’à ce que la justice décide autrement.
Mamadou Aliou 2 Sow pour Laguinee.info