dimanche, septembre 29, 2024
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Tabaski en vue: le calvaire des revendeurs à se trouver du bétail

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Alors que la fête de Tabaski pointe déjà à l’horizon, il devient de plus en plus difficile pour les revendeurs de se trouver du bétail. Certains vont jusqu’au Mali pour en avoir. C’est le cas d’Ibrahima Diallo. D’ailleurs il est le deuxième vice-président de la Fédération Bétail et Viande de la région de Conakry. L’autre casse-tête révélé par l’interlocuteur, c’est la cherté du transport, a appris Laguinee.info à travers un de ses reporters qui a fait un tour dans le marché à bétail hier mercredi, 14 juillet 2021.

On est au lieu de vente de bétail de Yembeya, dans la commune de Ratoma. Sur place, quasiment toutes catégories de moutons. Mais, les avoir n’a pas été facile pour les revendeurs. « Nous rencontrons tellement de difficultés surtout cette année. Moi en particulier je voyage en République du Mali pour acheter du bétail et à la veille de notre départ ici, le franc CFA est monté. C’est le premier aspect, le second c’est le problème du transport. Il y a aussi l’eau et les herbes que nous achetons pour nourrir le bétail. Par exemple, on achète un sac d’herbes de 15000 francs guinéens à 25000 francs guinéens. Le prix d’un bélier varie entre 1 million jusqu’à 5 millions et quelques. Ça dépend des clients qui viennent acheter », explique Ibrahima Diallo,  deuxième vice-président de la Fédération Bétail et Viande de la région de Conakry.

Ce qui nous pousse à aller actuellement au Mali, ajoute-t-il, c’est pour: « satisfaire la population guinéenne.  Ensuite je peux dire que les éleveurs guinéens sont totalement découragés parce qu’il  y a pas mal des difficultés dans le secteur et c’est un secteur que nous considérons laissé pour compte, car en Guinée il n’y a pas des lieux propices pour élever plus de 100 têtes. Ce qui est contraire chez  certains voisins par exemple la Sierra Leone, la Guinée Bissau et le Mali où on héberge même les éleveurs ».

Au-delà de la rareté du bétail dans le pays et de la cherté du transport, les revendeurs sont confrontés à deux autres difficultés. « Il y a aussi l’insécurité au nord du Mali comme nous le savons.  Le prix du camion, on paie 190000 francs CFA. Arrivé à la frontière, là aussi le dédouanement est cher, et nous sommes obligés de dédouaner pour faire entrer nos beliers », indique Ibrahima Sadio Bah, également revendeur de bétail. 

Mamadou Aliou 2 Sow pour Laguinee.info

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