samedi, novembre 23, 2024
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Conakry : tenue d’un atelier sur la lutte contre les mutilations génitales féminines 

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L’Institut de Recherche sur la Démocratie et l’Etat de droit en collaboration avec le département juridique de la Banque Mondiale, le Ministère de la justice et le Ministère chargé de l’autonomisation et des droits des femmes, a tenu, ce vendredi 02 juillet 2021, un atelier de formation sur les mutilations génitales féminines. C’est la cour d’Appel de Conakry qui a servi de cadre au déroulement de l’évènement. Le chef du bureau du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme en Guinée ainsi que les représentants des ministères de la justice, de l’Action Sociale, de la Sécurité et de la Santé étaient tous de la partie, rapporte un journaliste que Laguinee.info a dépêché sur place.L’objectif de cet atelier est d’outiller les magistrats, avocats, officiers de police judiciaire et tous les intervenants dans la chaîne pénale plus de notions sur les dangers liés aux mutilations génitales féminines. Ensuite mettre des manuels adaptés à leur disposition. Chose qui va leur permettre de lutter efficacement contre ces fléaux.

Au terme dudit atelier, le président du Conseil d’Administration de l’Institut de Recherche sur la Démocratie et l’Etat de Droit s’attend à : « plus de décisions de justice en ce qui concerne les mutilations génitales féminines ».  C’est pourquoi, ajoute maître Thierno Souleymane Baldé, le séminaire: « regroupe d’un certain nombre d’avocats, des magistrats, des officiers de police judiciaire, des médecins mais aussi des acteurs sur le terrain parce que c’est les ONG par exemple qui dénoncent ces pratiques au niveau des OPJ et ces derniers arrêtent les personnes concernées. A partir de là, c’est le rôle à la fois du parquet et des magistrats de siège de prendre les décisions de justice. Donc, c’est le concours de tous ces acteurs qui peut permettre de lutter beaucoup plus efficacement contre ces pratiques ».

La substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Mafanco, a aussi pris part à cet atelier de formation. D’après elle, sa participation lui permettra de renforcer sa capacité sur la lutte contre toutes formes de violences basées sur le genre.

« En ma qualité de substitut du procureur, nous sommes au cœur de la répression dans le cadre de lutte contre toutes les formes de violences basées sur le genre dont les MGF. Donc, cette formation me permettra de renforcer mes capacités et d’être mieux outillée dans le cadre de la répression efficace de ces pratiques », a fait savoir Joséphine Loly Tinguiano.

Le représentant et chef de Bureau du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme en Guinée a, de son côté, félicité les acteurs de la chaîne pénale guinéenne, notamment l’Office de Protection de Genre, de l’Enfance et des Mœurs ( OPROGEM). Patrice Vahard a également appelé les autorités guinéennes à redoubler d’efforts dans la  lutte contre les mutilations génitales féminines.


A en croire les organisateurs, la formation  sera élargie à l’intérieur du pays.

Abdourahmane Diallo pour Laguinee.info

Tel : (00224) 621 28 03 88

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