dimanche, novembre 24, 2024
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Participation de l’UPG au dialogue politique : Jacques Gbonimy tranche !

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Comme annoncé dans un précédent article de Laguinee.info, les discussions autour du cadre permanent  du dialogue politique et social s’ouvrent  avec le secteur des transports ce mercredi, 16 juin 2021 à Conakry. Ce dialogue se tient à l’absence des principaux opposants au régime d’Alpha Condé. Pour une participation de sa formation politique à ce dialogue, Jacques Gbonimy, pose un certain nombre de conditions. C’est notamment la libération des détenus politiques, la levée de restriction de voyages imposée à certains responsables de l’UFDG et de l’ANAD, l’ouverture des bureaux et du siège de l’UFDG. Il l’a dit lors d’un entretien téléphonique qu’il a eu avec un journaliste de Laguinee.info peu avant l’ouverture de ce dialogue.

Le président de l’Union pour le Progrès de la Guinée (UPG) et membre de l’ANAD dit ne pas être contre le dialogue. Cependant, il dit que sa formation politique tout comme les autres partis politiques membres de l’ANAD ne sont pas concernés par celui qui est dirigé actuellement par le président du PUP. « Nous pensons que le dialogue social et politique de façon permanente est important dans un pays. Notre loi fondamentale confère cela à la primature notamment au Premier ministre qui est le chef de la primature qui doit promouvoir le dialogue social et politique. Mais, nous vivons une crise depuis les élections qui n’a pas encore trouvé son dénouement. Parce qu’il y a un contentieux électoral pour lequel il y a une frange importante de la société qui ne reconnaît pas les résultats de la présidentielle notamment le candidat Elhadj Mamadou Cellou Dalein et tous ceux qui l’ont accompagné aux élections. Donc, s’il y a un dialogue aujourd’hui pour décrisper la situation, ça doit porter sur ce contentieux électoral-là », rappelle l’opposant.
Poursuivant, Jacques Gbonimy, explique que la participation de son parti au dialogue se fera à travers une décision collégiale avec l’ANAD. « Nous UPG dans le cadre de l’ANAD. Parce que nous avons accompagné le candidat Cellou Dalein Diallo à l’élection présidentielle, nous pensons qu’il y a un contentieux électoral à régler par un dialogue qui est différent de celui que Fodé Bangoura est en train de faire. Nous à l’ANAD, nous avons dit que la libération des prisonniers politiques, la libération également du siège et du QG de l’UFDG ainsi que l’interdiction de voyage est un préalable au dialogue ; mais, pas un sujet à discuter pendant le dialogue. Ça ne fait pas sujet de la crise actuelle. Pour nous, la crise est essentiellement électorale. Il y a un contentieux électoral à régler autrement que cette crise sociale et politique que Fodé Bangoura est en train de régler par la consultation populaire qu’il est en train de faire. Donc, notre participation à un dialogue est conditionnée par la libération d’abord de nos collègues qui sont détenus en prison, l’ouverture du siège et du QG de l’UFDG et la levée des restrictions de voyages dont les membres de l’ANAD sont victimes. Ce sont là les préalables à l’ouverture d’un dialogue sur le contentieux électoral », a ajouté monsieur Gbonimy.
Laguinee.info

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