Le mois de juin de chaque année est consacré à l’enfant. C’est un fait des Nations-Unies qui date de 1992. Il consiste à amener les dirigeants des pays membres de l’organisation à plus de réflexions et d’appui en faveur des enfants. Comme presque toujours, il survient cette fois encore dans un contexte où les rues de Conakry restent bondées d’enfants qui, pour avoir de quoi se nourrir, sont obligés de vendre de l’eau minérale en sachet. C’est ce qui ressort du constat fait par un de nos reporters hier mardi, 1er juin 2021, jour marquant le début du mois de l’enfant.

« C’est ma mère qui me donne de l’eau à vendre. Après l’école, je viens au bord de la route pour vendre de l’eau. Si nous devons aller à l’école le matin, le soir je viens vendre de l’eau dans l’embouteillage à Kénien ici. Aujourd’hui, je dois aller à l’école le soir. C’est pourquoi je suis là », dit-il.
Tidiane Camara est un autre vendeur de l’eau minérale en sachet au même endroit. Mais quant à lui, il n’a pas encore été scolarisé. A l’en croire, le fait qu’il grandisse dans l’analphabétisme est dû à un manque de soutien financier.

La troisième interlocutrice est une fille de 8 ans. Elle aussi, c’est sous le pont de Kénien qu’elle opère son petit commence. Elle accuse la coépouse de sa mère de l’obliger de vendre de l’eau.

Ibrahima Foulamory Bah pour Laguinee.info