dimanche, novembre 24, 2024
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TPI de Kaloum : le dossier Marouane Camara renvoyé à nouveau

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Le dossier opposant le journaliste Habib Marouane Camara au ministre des sports, Bantama Sow pour  « injures et diffamations » est loin de connaître son épilogue. Les avocats s’interrogent sur ce qui est caché derrière les multiples reports du dossier. Le procès qui devait se tenir ce mardi, 1er juin 2021 a été renvoyé à nouveau au lundi prochain a constaté une journaliste de Laguinee.info qui était sur place.A l’audience du 29 mars dernier, le dossier avait été mis en délibéré par le tribunal pour qu’il statue sur l’exception soulevée par la défense. Mais l’audience prévue ce mardi 01 juin 2021, n’a pas eu lieu. L’inscription de plusieurs dossiers au rôle en est officiellement la cause. Un argumentaire balayé par les avocats de la défense. «Nous nous  demandons finalement qui est derrière ce dossier puisse qu’on n’a jamais vu la partie civile, encore moins son avocat et tout se passe autour du parquet. Donc, c’est une interrogation légitime d’autant plus qu’en pareille circonstance, la présence de cette partie civile nous édifie davantage.

Deuxième remarque, l’audience devrait avoir lieu aujourd’hui, mais à l’allure où vont les choses, elle est reportée pour le lundi prochain. Tout ce que nous pouvons dire ici, Me Béa et moi qui défendons votre confrère Marouane, nous restons sereins et confiants quant à l’issue heureuse de ce dossier d’autant plus que nous savons et continuons à croire que ce dossier est un dossier vide (…). Nous restons sereins encore une fois, nous sommes des techniciens du droit, nous savons que ce sont des choses qui arrivent. C’est moins le report qui nous fatigue nous autres mais c’est surtout l’existence certainement d’une main derrière ce dossier. C’est tout », dira Me Thierno Souleymane Barry.
Le nouveau secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse  de Guinée (SPPG) a interpellé le ministre sur la responsabilité, l’unification du pays autour du sport. « Nous, nous avons plutôt invité le ministre Bantama Sow à annuler dans son agenda tout ce qui est rendez-vous judiciaire. Cela n’a même pas un lien avec la liberté de la presse, mais il est  ministre chargé d’une mission d’intérêt national, c’est l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en Guinée. Et quand vous avez une telle mission, vous ne devez pas incarner un personnage clivant. Tous les efforts des Guinéens, y compris de la presse, doivent aller dans le sens de l’accompagner à réussir cette mission. Mais si lorsqu’on doit parler du ministre des Sports, les uns partent vers la CAN, les autres partent vers ‘’l’affaire Marouane’’ ça va nous affaiblir, ça va affaiblir les Guinéens. C’est-à -dire, il faut qu’on réunisse les efforts pour dire que la Guinée doit honorer son peuple en organisant cette CAN. Mais si lui-même commence à disperser ses efforts en s’occupant de l’honoraire de son avocat ou peut être lui-même devrait être présent parce que c’est bien lui qui a porté la plainte ou encore il faut aller visiter les chantiers de la CAN. Je pense que ça n’a pas de sens. Dès fois, il faut qu’on soit intelligent et qu’on se dise qu’il ne faut pas considérer ces futilités »,  a conseillé Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du  Syndicat des  Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) .
Le rendez-vous est donc pris pour lundi prochain au même tribunal, pour la suite des débats.
Maké Fofana pour Laguinee.info
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