vendredi, octobre 4, 2024
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Lambanyi : certains des lieux déguerpis réinvestis à nouveau par les mêmes occupants

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Apparemment l’occupation anarchique des artères publiques est loin d’être un souvenir à Conakry. A Lambanyi, un quartier en banlieue, les lieux déguerpis ont renoué avec l’anarchie. Ce qui sous-entend que les occupants y sont de retour. Il s’agit généralement des personnes exerçant le petit commerce. Au niveau du marché du même quartier, les abords de la transversale Lambanyi-Enco5 se sont de nouveau bondés à la fois de monde et des produits en vente, a constaté Laguinee.info ce mercredi, 12 mai 2021, à travers un de ses reporters.

Sur cette partie de Lambanyi, les occupants n’avaient pas attendu que les buldozers les fassent partir. Au contraire, ils avaient quitté de leur propre initiative après avoir constaté l’étendue de la démolition à d’autres endroits de Conakry. Mais depuis que la destruction des encombrants physiques est de moins en moins effective dans la ville, plusieurs lieux déguerpis sont retombés dans l’occupation anarchique.

Il y a près de deux mois de cela, les encombrants physiques qui longeaient la transversale Lambanyi-Enco5, avaient disparu. Mais cet état de fait n’a duré que quelques semaines. Actuellement, par endroits, c’est comme si les occupants n’avaient jamais quitté. Des conteneurs ci et des baraques là. Au niveau du marché situé sur la même transversale, les embouteillages sont colossaux parfois. En cause, le retour à l’occupation anarchique des artères publiques.

Ce n’est pas la première fois qu’un lieu déguerpi est réinvesti par ses occupants. C’est plutôt une situation à laquelle le pays est habitué. Un signe de plus que les actions des décideurs publiques souffrent énormément de suivi. La transversale Lambanyi-Enco5 n’est qu’une partie parmi tant d’autres de la capitale guinéenne, où les encombrants physiques sont déjà de retour.On a voulu avoir l’avis des personnes qui ont repris leur occupation anarchique le long de la transversale Lambanyi-Enco5, mais aucune de celles qu’on a approchées n’a accepté. Hors micro, certaines d’entre elles ont fait savoir que parler à la presse reviendrait à s’attirer des ennuis. Alors pour ne pas être à nouveau la cible du gouvernement, ajoutent les mêmes personnes, elles ont opté pour le silence.

Oury Maci Bah pour Laguinee.info
Tél. : 628533966

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