En prélude à la journée internationale de la presse dont la célébration est attendue le 03 mai prochain sous le thème « L’information comme bien public », le président par intérim de L’URTELGUI (Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée) s’est prêté au micro d’une journaliste de Laguinee.info. Au menu, la loi L002 portant dépénalisation des délits de presse en République de Guinée et les intimidations faites aux Hommes des médias.
Pour monsieur Camara, il est primordial que la loi L002 soit strictement appliquée. Ainsi, ajoute-t-il, les journalistes pourraient être hors de portée des abus de pouvoir dont ils sont victimes parfois.
« Lorsque un métier devient un métier à risque, les résultats qui vont découler de cette pratique, il est important que nous nous donnions la main, que ce soient les autorités et les professionnels des médias, pour qu’en amont nous puissions jumeler ce problème épineux qui est d’abord économique. Ce problème auquel les médias font face aujourd’hui et aussi en aval essayer de résoudre de long et en large les péripéties qui entourent la loi L002 notamment dans son interprétation par un certain nombre de juges. Aujourd’hui nous voyons des procureurs de la République mais aussi la Direction Centrale de la Police Judiciaire qui continuent à inquiéter les journalistes en violation flagrante de la L002 qui encadre l’exercice dans notre pays », Aboubacar Camara, président par intérim de L’URTELGUI.
Cette année, la journée internationale de la liberté de la presse est particulière pour les Hommes de médias guinéens. Trois des leurs sont en prison dont le célèbre journaliste-écrivain, Amadou Diouldé Diallo. Ce qui sous-entend que la fête leur sera à la fois une occasion de joie et de tristesse.
Maké Fofana pour Laguinee.info