Les engins roulants constituent des moyens surs pour se déplacer à Conakry. Cependant, ils ne sont pas sans conséquences. A Conakry, 420 cas d’accidents de la voix publique dont une trentaine de cas mortels ont été enregistrés pendant le premier trimestre de l’année 2021 (janvier, février et mars). L’annonce a été faite par Mory Sangaré, commissaire divisionnaire de police et chef de la division police judiciaire, statistiques et fichiers à la direction centrale de la police routière. C’était au cours d’un entretien qu’il a accordé à un journaliste de Laguinee.info ce mardi, 27 avril 2021.
Des familles continuent à être endeuillées des suites des accidents de la voix publique. A Conakry, plusieurs centaines de cas d’accidents de la circulation routière dont une trentaine de cas mortels ont été enregistrés pendant les trois premiers mois de l’année 2021. Selon Mory Sanagré, c’est le triste bilan des cas d’accents notifié pendant pendant cette période par la division de police judiciaire, statistiques et fichiers de la direction centrale de la police routière dont il est le chef. « La direction centrale de la police routière a enregistré au cours du premier trimestre de 2021, un total de 420 cas d’accidents dans la zone spéciale de Conakry. Repartis comme suit : 33 cas d’accidents mortels, 37 personnes tuées. Accidents blessés graves : 68 cas dont 106 personnes blessées graves. Accidents blessés légers : 62 cas dont 90 personnes blasées légères. Dégâts matériels importants : 117 cas dégâts matériels importants. Dans ces dégâts matériels importants, il y a les véhicules fortement endommagés ; il y a au total 213 véhicules fortement endommagés. Motos impliqués dans les dégâts matériels importants, il y a eu 69 motos impliquées dans le cas des dégâts matériels importants. Dégâts matériels légers, 152 cas ; véhicules légèrement endommagés, il y a 203 véhicules légèrement endommagés au cours de cette période à Conakry. Il y a également 89 motos qui ont été légèrement endommagés. Ce qui fait un total de 158 motos impliqués dans des accidents de la voix publique pendant les trois premiers mois de l’année. Mais, il se peut qu’il y ait d’autres cas d’accidents qui se sont produits au cours de cette période ; mais, qui ne soient pas enregistrés parce que généralement les victimes n’acceptent pas que le constat soit fait », a fait remarquer cet officier supérieur de la sécuité routière.
Parlant des infractions qui pourraient être à la base de ces nombreux cas d’accidents de la voix publique à Conakry, le commissaire divisionnaire de police Mory Sangaré en cite quelques unes. « Plusieurs facteurs sont à la base des accidents : il y a l’état des routes. Il y a dégradation poussée des routes qui fait que les véhicules en circulant trouvent des nids de poules ou des pattes d’éléphants ; et pour éviter ça, ils peuvent se rencontrer nez-à-nez un autre usager qui vient au côté opposé. Donc le plus souvent, c’est un facteur très important, l’état des routes. Beaucoup de véhicules sont dans un état vétuste, si fait qu’ils sont aussi à l’origine de quelques accidents de la voix publique. Autres faits qui occasionnent les accidents aussi, c’est le manque de visites techniques. Le manque de visite technique peut se répercuter sur l’engin qui circule sur la voix publique. Notre mission en tant que police routière, ce n’est pas de faire cette visite technique, notre mission, c’est de veiller à l’application de la règlementation du code de la route », a précisé que le commissaire divisionnaire Mory Sangaré.
Le commissaire divisionnaire de police Mory sanagré a mis cette occasion à profit, pour prodiguer des conseils aux usagers de la route. « Je dirai que par rapport à la situation qui prévaut sur le terrain, c’est-à-dire le phénomène moto-taxi est un problème très crucial. Pourquoi ? Parce que la plupart des accidents enregistrés, la cause fondamentale, c’est les moto-taxis. C’est souvent, soit par excès de vitesse ou par imprudence dans la conduite. Nous demandons au ministère des Transports de s’investir dans la formation des conducteurs de moto-taxi », a-t-il exhorté.
Ibrahima Sory Diallo pour Laguinee.info
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