Lancée le 23 avril dernier à l’occasion de la journée mondiale du livre, la treizième édition des 72 heures du livre en Guinée a été clôturée, hier dimanche, 25 avril 2021 au chapiteau du palais du peuple par la ministre de l’Autonomisation des Femmes et des Droits de l’Homme. L’événement a connu la présence de plusieurs écrivains, acteurs culturels et amoureux de la lecture venus de différents pays. Un panel avec pour thème « L’avenir appartient aux femmes », a été animé sur place. Les panélistes étaient entre autres Adja Mariam Mahre Soro, éditrice ivoirienne, Ismaëla Badji, chef d’entreprise et ambassadeur de la Croix Rouge en Guinée, Hawa Beavogui, ministre guinéenne des droits de l’Homme et de l’autonomisation des femmes et Houray Bah, présidente de l’ONG AMALI, rapporte un journaliste de Laguinee.info qui était sur place.
Dans son exposé, madame Hawa Beavogui, ministre des Droits et de l’Autonomisation des Femmes a fait savoir une préoccupation. C’est celle du fait que, selon elle, les droits de l’homme sont plus considérés en Guinée que ceux de la femme. Pour elle, la donne doit changer.

Malgré le pesanteur socioculturel dont les femme sont victimes, a poursuivi la ministre, elles ne doivent pas baisser les bras dans la lutte pour le respect de leurs droits et de ceux de leurs filles.
« Je lance ce message aux millions des femmes, d’oser. Il est important parce que nous savons que nous sommes confrontées à la pesanteur socioculturelle. Cela nous pénalise dans notre élan. Mais nous devons nous impliquer pour faire bouger les lignes. Nous devons nous impliquer parce que ce sont les femmes qui éduquent les enfants. Il faudrait que les femmes et les familles arrêtent de miser sur tout sur les hommes. Nous devons miser sur les petites filles et les petits garçons parce que nous savons que favoriser l’éducation sur la petite fille aussi, c’est lutté contre la pauvreté, c’est amélioré les conditions de vie de la femme, c’est aussi amélioré les conditions de vie de son époux et pourquoi pas de la communauté et toute la Nation », a-t-elle encouragé.
Ismaëla Badji, chef d’entreprise et ambassadeur de la Croix Rouge venu du Sénégal, était le seul homme parmi les panélistes. Tout comme la ministre guinéenne des droits de l’Homme et de l’autonomisation des femme, il a défendu mordicus le droit des filles et des femmes

A noter que tous les panélistes ont défendu le droit et l’autonomisation de la femme.

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