La guéguerre par voie de presse autour de la présidence du parti UPG de feu Jean Marie Doré, se poursuit. Deux des responsables de la formation politique se disputent le poste. Mais récemment, le ministre de l’administration du territoire a déclaré qu’il prenait acte du congrès qui abouti à l’élection de Jacques Gbonimy à la tête de l’UPG. Dans l’émission « Mirador » dont ce dernier était l’invité hier vendredi, 02 avril 202, il a invité son rival au respect de la loi, rapporte une journiste de Laguinee.info qui l’a suivi.
L’invité de Mirador a laissé entendre qu’il est temps que son rival respecte de la loi. En plus il a rappelé l’origine de son différend avec ce dernier.
« Alfred Matos c’est un grand frère. Il a été agent judiciaire de l’Etat. Il devait être à mesure de distinguer au moins, les différents tests de loi de notre pays. Et même les tests qui régissent le parti (UPG). Il est venu à la suite d’un congrès après le décès de Jean Marie Doré. Le congrès extraordinaire en 2016, et ce congrès a été invalidé par le bureau politique et tous les militants du parti de 2016 à 2018. Les résultats ont poussé les gens à un autre congrès. Et tant que les résultats n’étaient pas acceptés de tous. Souvenez vous qu’en tant que président, il s’est présenté comme conseiller à la commune de Ratoma au compte de l’UFR et aujourd’hui il est un élu de l’UFR à Ratoma.
Vous vous pouvez imaginer que votre président élu doit être candidat d’un autre parti dans une élection locale, dans une autre commune? Ensuite les résultats n’étaient pas bons. Sur les sept mille et quelques élus comme conseillers en République de Guinée, UPG n’avait que dix-huit. C’est ce qui a amené tous les membres du bureau politique à penser à un autre congrès pour revoir la situation. J’étais encore à la CENI. Ce congrès a eu lieu le 03 mars et moi j’ai été élu président de l’UPG, et nous avons fait le rapport comme indique la charte des partis politiques. On a déposé au ministère de l’administration du territoire avec l’article 17 de la charte des partis politiques et c’est ce qui a été fait » a-t-il dit.
Poursuivant, il a rappelé Alfred Mathos à l’ordre: « Il faut que Alfred Matos arrête ses agitations. Un parti ce n’est pas de la plaisanterie, ce n’est pas de la légèreté. Et Matos s’engage dans un débat de radio en radio pour dire que c’est lui le président de l’UPG. Comme notre pays est devenu un marché où chacun va cueillir, acheter des fruits même si ce sont des fruits pourris. Je crois que Matos doit cesser d’être un plaisantin. C’est un juriste. Il a été l’avocat de l’Etat en tant que agent judiciaire de l’Etat. Il doit connaitre les tests de loi et le parti ».
Maké Fofana pour Laguinée.info