De nombreux élèves ne se contentent pas que seulement des études. En dehors des heures des cours, ils apprennent differents métiers. Une manière pour eux de s’offrir un avenir sans chômage. Un reporter de Laguinee.info a tendu son micro à quelques jeunes à la fois écoliers et apprenants de métiers. Avec eux, il a été question de leurs motivations.

Mamadou Hassimiou Barry pratique la vitrerie. A l’en croire, c’est lui même qui avait exprimé à ses parents l’envie de mener parallèlement son cursus scolaire avec un métier.

« J’ai un peu duré dans cet atelier et c’est moi qui avais dit à mes parents que je voudrais mélanger les études avec un métier. Ils m’ont dit de faire la vitrerie. J’ai accepté leur choix. En plus je suis élève de 7ème année. Mon école n’est du tout loin de mon lieu de travail. C’est pourquoi, quand je quitte l’école à 14h, je passe par l’atelier avant de rentrer à la maison le soir. Tout ça parce que j’ai l’amour du métier », dit-il.

Mamadou Alpha Sylla est un adolescent de 12 ans. Lui aussi, en plus d’être élève, apprend la vitrerie

« Je fais la 3ème année et je vis avec mes parents ici à Conakry. Actuellement, comme nous sommes en congé, je viens à l’atelier à 8h et je reste jusqu’à 18h. Mais quand les cours reprendront, c’est à 14h que j’irai à l’atelier », indique-t-il.

A la différence de deux premiers intervenants, Abdourahmane Diallo n’a pas pu continuer à la fois les études et l’apprentissage de la vitrerie. Le manque de soutien financier a dû le pousser à abandonner son cursus scolaire pour se consacrer uniquement à son métier. « Je suis né et j’ai grandi à Conakry. Je faisais l’école mais je j’ai abandonné en 9ème année par manque de soutenance. Alors j’ai dit à mes parents de m’envoyer dans un atelier de vitrerie parce que je ne pouvais rester assis dans le quartier sans exercer un comme métier », laisse-t-il entendre.

Comme Abdourahmane Diallo, Alhassane Sylla a fini par renoncer aux études au profit de la vitrerie. « Concernant mes études, j’ai dû abandonner en 9ème année parce que je n’avais plus de soutenance derrière. Dans ce atelier, nous gagnons des clients malgré la distance qui existe entre notre et la voie publique », explique-t-il

Mamadou Aliou 2 Sow pour Laguinee.info