mercredi, novembre 20, 2024
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Rapport accablant des Etats-Unis sur la Guinée : ce qu’en dit Dr Edouard Zotomou 

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C’est une sorte de flèche que les Etats-Unis ont lancée à la Guinée. Ils ont, dans un rapport long de 10 pages, fait le point sur la situation des droits de l’Homme dans le pays. Chez les opposants au régime de Conakry, ce rapport est perçu comme une confirmation de ce qu’ils ont toujours dénoncé. C’est-à-dire les meurtres et violations des droits humains dont les forces de sécurité et de défense sont pointées du doigt accusateur. C’est le cas de de Dr Edouard Zotomou Kpoghomou, président du parti UDRP et allié de Cellou Dalein Diallo, qui a eu un entretien avec l’opposant dans la soirée de ce jeudi, 1er avril 2021.

Pour l’opposant, les Etats-Unis commencent : « à se rendre compte du fait qu’en Guinée il n’y a pas de respect pour les droits de l’Homme. Le droit n’existe pas en réalité. Le fait que le département lui-même se rende compte de l’inexistence des droites des hommes, des femmes et des enfants en Guinée. C’est une marque fondamentale. Nous sommes à un niveau, progressivement ils (Etats-Unis) se rendront compte qu’il va falloir utiliser d’autres moyens. Le rapport du département d’Etat, je trouve qu’il vient à point nommé ».

Un rapport du genre a toujours été mis en doute, parfois même totalement démenti par les autorités guinéennes. Mais Docteur Eduard Zotomou Kpoghomou voit cela comme un signe que le pouvoir de Conakry se sent mal d’être cité dans une série de violations des droits de l’Homme.

« Le rapport peut paraître anodin mais ce qui est clair, il est en train de déranger beaucoup de personnes dans la mesure où, petit à petit, on est en train de prouver que, quel que soit l’accoutrement qu’on est en train de lui donner, il y a une dictature progressive qui est en train de s’installer en Guinée. Qu’on veille l’habiller d’une manière ou d’une autre, une dictature est une dictature. Et ça se voit clairement parce que la dictature commence par le non respect du droit. La démocratie commence par le respect de la loi et si les lois sont bafouées au niveau des individus, au niveau des collectivités, au niveau des institutions, ça veut dire qu’on est en train de créer le cadre pour qu’il ait justement l’imposition d’une institution unique. Qu’on le dise ou pas, c’est ça la vérité », se justifie l’interlocuteur.

Ce n’est pas une première que le côté sombre de la Guinée en matière des droits de l’Homme, fasse l’objet d’un rapport international. Ces derniers mois, tant d’autres dénonciations contre les mêmes faits, ont circulé aussi bien dans la presse que dans les réseaux sociaux.

Oury Maci Bah pour Laguinee.info

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