mardi, novembre 19, 2024
spot_img
spot_img
spot_img
spot_img

Crise de pain à N’Zérékoré : le bras de fer entre autorités et boulangers s’intensifie

À LIRE AUSSI

spot_img

Le pain est devenu une véritable source de discorde à N’Zérékoré entre autorités et boulangers. Tout tourne autour du prix de la baguette. Les autorités le fixent à 2500 alors que les boulangers, eux tiennent à ce que ce soit à 4000 francs guinéens, a appris Laguinee.info à travers une de ses journalistes.

Après une journée de traque contre les boulangers qui refusent de se conformer au prix officiel de la baguette du pain, désormais l’on assiste à une crise de cette denrée alimentaire dans la ville de N’Zérékoré. Entre ces boulangers et les autorités, la tension monte de plus en plus. Chaque camp accuse l’autre d’être à base de l’instabilité que connaît le tarif du pain depuis plusieurs jours dans la capitale de la Guinée forestière.

« Le matin on a réagi. On a remonté l’information au niveau du ministère du commerce parce que le protocole d’accord qui est signé entre nous et le gouvernement, le boulanger ne pourrait rien faire si ce n’est de vendre le pain à 4000 francs. Si les autorités trouvent ça mal, je ne sais pas ce qu’il faut faire, parce qu’il faut vendre à 4000. Dans les boulangeries, ils donnent à 3500. Ce sont les vendeurs qui sont partis ramasser. ce ne sont pas les boulangers. Ils étaient douze personnes », réagit Elhadj Alpha Oumar Sacko président de la Coopérative Nationale des Boulangers et Pâtissiers de Guinée (CONABPAG).

L’intervenant n’a pas aimé l’implication du préfet dans la discorde qui oppose les boulangers au président de la chambre régionale du commencer à propos du pain. « Comment un préfet se mêle dans dans l’affaire du pain ? », se demande-t-il avant de poursuivre : «
lui (préfet), il fait partie de l’administration nationale et les boulangers sont coiffés par le ministère du commerce. Pourquoi lui se mêle t-il dedans? ce n’est pas son ministre qui gère ça ».

Pour ce qui est des boulangers arrêtés, il a laissé entendre que ceux-ci ont été libérés. En plus il a mis en garde le préfet et le commissariat central. «…nous allons comptabiliser les pains. S’il y a manquant, c’est le préfet qui va payer et le commissaire Central », prévient-il.

Maké Fofana pour Laguinee.info

spot_img
- Advertisement -
spot_img
spot_img

ECHO DE NOS RÉGIONS