Une marche pacifique sera organisée à Kaloum mercredi, 31 mars prochain. L’initiative est du collectif pour le soutien à Amadou Diouldé Diallo (COSADD), en détention préventive depuis plusieurs semaines. L’annonce a été faite ce lundi 29 mars 2021, au cours d’une conférence de presse à Conakry.
Pour cette cause, ce collectif entend mobiliser des journalistes pour une marche pacifique le mercredi 31 mars 2021, qui partira de la Bourse du travail, en passant par le musée de Sandervalia, la mosquée sénégalaise, le carrefour banque centrale, jusqu’au ministère de la Justice.
Le but de cette manifestation pacifique est de dénoncer la détention du journaliste-historien Amadou Diouldé Diallo, et la violation de la loi L002 sur la liberté de la presse a appris Laguinee.info à travers un de ses journalistes.
En face des médias, l’avocat du journaliste poursuivi pour « offense » au chef de l’État a déploré les conditions d’arrestation et de détention d’Amadou Diouldé. Me Thierno Souleymane Baldé a exigé l’application de la loi sur la liberté de la presse en République de Guinée.
«Nous ne demandons pas un traitement de faveur, c’est l’application de la loi, parce que même s’il est reconnu coupable par supposition, il ne peut pas être condamné au-delà d’une amende maximum de cinq millions de francs guinéens. Et l’idée de dépenaliser les délits commis par voix de presse, c’est d’ éviter tout citoyen, pas juste les journalistes, qui est reproché d’avoir commis un délit par voix de presse, ne peut être envoyer en prison. Le journaliste comme tout autre citoyen, est soumis à l’autorité de la loi. Quiconque viole la loi, il faut que la personne s’attende à ce qu’elle soit sanctionnée. Mais cette sanction doit être dans la limite qui est prévue par les dispositions qui sont en vigueur dans notre pays», a expliqué l’avocat.
Ibrahima Foulamory Bah, pour Laguinee.info
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