Un incendie s’est déclaré au quartier 400 bâtiments, dans le secteur Yomboya de la ville de Boké. Bilan, plusieurs dégâts matériels. L’origine du drame reste inconnue pour le moment. Fatoumata Kane la victime, demande aux personnes de bonne volonté de lui venir en aide, rapporte un journaliste de Laguinee.info, qui s’est rendu sur place.

L’incendie s’est produit dans la nuit du mardi au mercredi. C’est le frère de la victime qui a été le premier à apercevoir le feu.

« J’ai senti l’odeur d’une fumée étrange. Du coup, je me suis levé pour chercher à voir c’est quoi au juste, mais je n’ai rien trouvé dans ma chambre. Je suis sorti pour voir si c’était dehors et j’ai observé que c’était dans la chambre de ma petite sœur. J’ai tapé à la porte pour voir si elle était à l’intérieur mais elle était chez son amie. Entre temps j’ai aperçu deux jeunes et je leur ai dit de venir m’aider. Nous avons cassé la porte mais c’était trop tard car le feu avait pris toute la maison. Nous n’avons pas pu sauver les biens », raconte Mohamed Kébé, frère de Fatoumata Kane.

Les dégâts sont énormes et la victime dit avoir tout perdu.

« Franchement je sais pas comment cela est arrivé. Je suis venue trouver que les gens étaient en train de prendre les morceaux des équipements qui sont brûlés. Je n’ai pas su comment j’étais connaissant tout ce que j’avais comme bien dans ma maison. Déjà le matin on m’avait envoyé cinq millions de francs guinéens. En plus l’argent que j’ai eu dans ma boutique y était. C’est tout qui s’est transformé en cendre. Rien n’a été épargné par le feu. J’ai tout perdu. Rien me reste excepté ce que je porte », indique Fatoumata Kane.

La jeune femme indique qu’elle à Boké dans le cadre des études. Mais parallèlement à ça, ajoute-t-elle, elle pratique une activité génératrice de revenus. Sauf qu’elle se retrouve désormais sans rien, espérant que les personnes de bonne volonté lui viennent en aide.

« Je ne sais pas pourquoi Dieu a fait cela. Je ne peux pas dire autre chose si ce n’est de demander la clémence des personnes de bonne volonté. Je ne suis pas de Boké. Je suis venu ici pour mes études en même temps je me débrouille un peu, mais là, je suis complètement en mal.Toutes mes économies sont parties », explique-t-elle.

De Boké, Mamadou Pethé Diallo pour Laguinee.info