Nombreux sont des enfants qui n’ont pas eu la chance d’être à l’école. Ce, parce qu’ils sont confrontés à un manque de soutien financier. Mais convaincus que l’école n’est pas le seul passage vers la réussite, la plupart d’entre eux apprennent des métiers. C’est le cas de trois adolescents mécaniciens qui se sont confiés à un reporter de Laguinee.infos hier jeudi, mars 2021.

Mamadou Aliou Bah est mécanicien dans un garage de motos. A son arrivée à Conakry en provenance de Labé, ses parents l’ont intégré dans un ce métier. « J’ai un peu duré dans ce métier. Je viens de Labé mais malheureusement j’ai pas eu la chance de fréquenter l’école. A mon arrivée à Conakry, ils (patents) m’ont demandé ce que je voulais apprendre comme métier. Je leur ai dit de m’envoyer dans un garage de réparation des motos », dit-il.

Mahmoud Koulibaly, lui voulait aller à l’école. Mais sa famille d’accueil était contre. Alors il s’est mis dans l’apprentissage de la mécanique et actuellement, soutient-il, tout se passe bien.« Je viens du Fouta. Une fois à Conakry, j’avais dit à ma famille d’accueil que je voulais aller à l’école. Mais malheureusement elle n’a pas adhéré à mon idée. C’est pourquoi il m’a fallu beaucoup de temps pour commencer ce métier (mécanique). Mais heureusement j’évolue pas mal dans ce garage. Nous travaillons mieux avec nos différents maîtres », explique-t-il.

Mamadou Bhoye est également mécanicien. Contrairement aux deux premiers intervenants, il n’a pas manqué de chance d’être scolarisé. Il a plutôt estimé qu’il était au delà de l’âge nécessaire pour entamer un cursus scolaire.

« J’ai décidé de faire le métier car lorsque je suis venu à Conakry, j’avais avancé en âge. Vu cela, j’ai dit à ma famille de m’envoyer dans un garage. J’étais déjà passé dans d’autres avant de me retrouver dans celui-ci. Donc je maîtrise maintenant ce métier et je me sens heureux, car je gagne mon quotidien ici », laisse entendre l’adolescent.

Mamadou Aliou Sow pour Laguinee.info