Le corp de l’écrivain africain, professeur Djibril Tamsir Niane a été rapatrié ce lundi, 15 mars 2021 en Guinée. Le vol spécial à bord duquel il se trouvait, a atterri sur le tarmac de l’aéroport international de Conakry à 11 heures (heure locale). C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement, rapporte une journaliste de Laguinee.info qui était sur place.
Le défunt est l’auteur de beaucoup d’œuvres littéraires et théâtrales. Des contes, il a en écrit aussi. A titre d’exemple : Soudiata Keita ou l’épopée Mandingue, recherche sur l’empire du Mali au moyen âge, Sikasso ou la dernière citadelle suivi, contes d’hier et d’aujourd’hui. Il est né le 09 janvier 1932 à Conakry et décédé le 08 mars 2021 à Dakar au Sénégal.
En plus d’être écrivain, c’était un enseignant. Nous avons appris qu’il a enseigné au lycée classique et à l’institut polytechnique de Conakry avant de rejoindre l’institut fondamental d’Afrique Noire-IFAN à Dakar. Père de 5 enfants, l’époux de Hadja Aïssatou Diallo quitte ses parents, amis et collaborateurs pour le royaume éternel. L’un de ses fils dit se souvenir d’un père exemplaire
« C’est d’abord un pédagogue un formateur, un educateur et un bon père qui a su nous encadrer toute la vie et qui va beaucoup nous manquer. Mais surtout ce que je tiens à dire, je remercie l’ensemble du peuple de Guinée, l’ensemble du gouvernement plus particulièrement le président de la République pour tout ce qui a été mobilisé pour le rapatriement du corps et sa réception avec la délégation sénégalaise. Dont le Sénégal n’a pas menagé les efforts. Eux aussi, ils ont vraiment fait le maximum pour que nous soyons dans les meilleurs conditions pour le rapatriement du corps. Voilà nous rendons grâce à Dieu, Dieu merci Dieu merci », dit Daouda Tamsir Niane frère de la victime.
Ensuite ça a été le tour du ministre des Sports de prendre la parole. Sanoussy Bantama Sow promet, au nom du chef de l’Etat, d’immortaliser le disparu. « Le professeur Djibril Tamsir Niane est un fils de la Guinée qui a exporté la culture guinéenne à travers le monde. Il a tout donné pour que la culture guinéenne rayonne sur le continent africain et dans le monde. C’est pourquoi nous sommes là aujourd’hui pour l’accueillir et lui rendre un dernier hommage sur instruction de monsieur le président de la République parce qu’il a tout donné et nous sommes obligés, au niveau du gouvernement, au niveau du peuple de Guinée de lui rendre cet hommage qu’il mérite tant. Et il va laisser un vide pour tous les guinéens, les africains, mais il ne sera pas mort parce que, nous allons l’immortaliser s’il plaît à Dieu », rassure-t-il.
Poursuivant, il indique que: « le professeur Djibril Tamsir Niane était un bon guinéen. Malgré son âge, il était aux côtés de tous les écrivains, aux côtés de tous les jeunes écrivains, à toutes activités, tous les événements. Il ne cessait d’être présent, il n’a cessé de prodiguer des conseils. Je me souviens d’un homme qui a honoré. Je dirai l’écriture qui a aimé la Guinée, mais qui aimait transmettre sa connaissance aux autres. Vous savez on aime dire souvent en Afrique quand un vieillards meurt c’est une bibliothèque qui brûle. Mais lui, il avait réussi à écrire sa connaissance à la génération montante ».
Au moment où on mettait cet article en ligne, le cortège funèbre était en route pour le palais du peuple où amis, proches, parents, collaborateurs et autorités attendent pour rendre un dernier hommage au défunt.
Maké Fofana pour Laguinée.info