lundi, septembre 30, 2024
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Prolifération des lieux de lavage d’engins roulants à Conakry: à la rencontre des acteurs pour en savoir plus

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Le métier de lavage de motos et de véhicules est de plus en plus pratiqué dans la capitale guinéenne. A Koloma qui est un quartier en banlieue de Conakry, la réalité parle d’elle-même. Sur place, un reporter de Laguinee.info a rencontré quelques jeunes évoluant dans ce métier. Il a mis l’occasion à profit pour les interroger principalement sur les raisons qui les ont poussés à devenir laveurs d’engins roulants.
Alpha Oumar Bah est chauffeur. Mais ce n’est pas ce métier qu’il pratique actuellement. Il gère plutôt un lieu de lavage de motos et de véhicules.
« C’est moi qui suis le chef de lavage. Parfois, on gagne facilement des clients et parfois c’est difficile à cause de ces deux maladies (covid-19 et ebola). On gagne plus de motos à laver que de véhicules. Le coût du lavage des motos est de 10 000 FG et celui des véhicules,  20 000 FG », dit-il.
L’interlocuteur indique que le bénéfice qu’il gagne est peu. Un état de fait qu’il explique par différents aspects. « Je suis en location dans ce lieu. Je paie par moi, j’achète de l’eau et l’essence. En plus, des matériels que nous utilisons pour laver les engins. C’est pourquoi ce que nous gagnons ici c’est pour couvrir nos dépenses quotidiennes », précise-t-il.
Abdoulaye Diallo est un autre laveur d’engins roulants. A la différence du premier intervenant, il travaille en pourcentage avec le propriétaire du lieu qui abrite son service.
« Je travaille en pourcentage avec le propriétaire. 50% pour chacun. Par exemple, une moto se lave à 10 000 FG. A chaque fois que j’en lave une, j’ai 5000 francs guinéens et le propriétaire du lieu a aussi 5000 francs guinéens », précise-t-il avant d’ajouter que les clients: « se font rares les jours ouvrables. Pendant ces jours, je lave 6 à 7 motos. Ce qui me fait 30 000 ou 35000 FG par jour. Mais les samedis et dimanches, je peux laver jusqu’à 15 ou 20 motos par jour. Ce qui me fait 75000 ou 100000 FG », explique-t-il.
Mamadou Samba Bah, lui, parle de ce qui l’a motivé à se lancer dans cette activité: « c’est parce que nous connaissons tous la situation. On ne peut pas rester comme ça sans travailler. Sinon moi je suis conducteur. Comme cela ne fonctionne plus comme je le souhaitais, c’est ce qui m’a poussé à créer ce lavage pour voir si je pourrai évoluer un peu ».
A propos de la clientèle, les mêmes phrases reviennent dans les interventions. Il s’agit de dire que ça travaille beaucoup plus les week-ends (samedi et dimanche) que pendant les jours ouvrables.
Mamadou Aliou Sow pour Laguinee.info
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