En prélude à la célébration de la journée internationale du droit des femmes le 8 mars, l’assemblée générale hebdomadaire de ce samedi, 6 mars 2021 du Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES), a été présidée par les femmes de cette formation politique. Cette rencontre a hautement été dédiée à la gloire des femmes du monde et celles de Guinée en particulier. Un hommage mérité à été rendu à quelques figures emblématiques de la cause féminine en Guinée. C’est le cas particulièrement des regrettées Jeanne Martin Cissé et M’balya Camara, toutes deux, des icônes gravées dans les annales de l’histoire de la République de Guinée, rapporte une journaliste de Laguinee.info qui était sur place.
Le thème retenu cette année, de la célébration de la journée internationale des droits de la femme est, « le leadership féminin pour un futur égalitaire dans un monde de Covid-19 ». A l’occasion de cette assemblée hebdomadaire, les femmes du PADES ont rappelé le contexte dans lequel la fête de cette année est célébrée. «En cette période crucial de la Covid-19 la femme est exposée à tout. Elles sont violentées dans les familles, elles sont partout, elles portent cette maladie un peu partout, alors qu’elle n’a même pas sa place dans nos sociétés. Elle n’a pas sa place dans les gouvernements, elle n’a pas sa place totale dans les prises de décisions.
Pourquoi cela ? A un moment donné, nous disons non à cette marginalisation de toute forme. Alors que ce mois de la femme est portée sur cette pandémie de Covid-19, comme nous le savons toutes les femmes subissent les violences conjugales, toutes les charges familiales que ça soit sur le continent africain ou ailleurs. Il faut que ça change », a martelé dame Aïcha Barry, membre de la coordination du PADES.
Par ailleurs, tout en mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités hommes-femmes, la présidente de ladite assemblée a souhaité que la parité entre les deux genres soit une réalité dans ce monde en mutation. Pour y arriver, dame Aïcha Barry en appel à l’implication aussi des autorités publiques à tous les niveaux : « Nous lançons un appel solennel aux décideurs de revoir le cas des femmes. De donner en fin comme ce qui a été dit dans le thème de l’an passé, « les femmes dans un monde de travail en évolution 50/50 d’ici 2030 ». Nous demandons l’exécution de cette promesse », a-t-elle rappelé.
La célébration de la journée internationale du droit des femmes intervient dans un contexte particulier dans le monde et singulièrement en Guinée. En effet le pays se trouve durement frappé d’une part par la pandémie de Coronavirus et d’autre part, par la réapparition de la fièvre hémorragique Ebola. De ce fait, il n’y aura pas de célébration en fanfare, mais des plaidoyers seront formulés à l’endroit des autorités pour le bien-être de la gente féminine en Guinée.
Maké Fofana pour Laguinee.info