Renvoyé dans un temps à ce mardi, 02 mars 2021 sous demande de l’accusé poursuivi pour « faux et usage de faux et usurpation de titre », le procès de Jacques Kourouma ancien recteur de l’université de Kindia est de nouveau renvoyé par le tribunal de première instance de Kindia à une date ultérieure, rapporte le correspondant de Laguinee.info basé dans la région.
Jacques Kourouma est poursuivi par Aboubacar Deen Souaré ancien étudiant de ladite université.
Cette affaire entamée en 2019 peine à connaître son épilogue. Me Thierno Souleymane Diallo avocat de la partie civile évoque les raisons de cet autre renvoi : « Vous savez que le ministère public poursuit l’ancien recteur de l’université de Kindia Jacques Kourouma pour faux et usage de faux et usurpation de titre. Le dossier est allé jusqu’à Conakry et il a été renvoyé au TPI de Kindia pour jugement. Il y a de cela deux semaines Monsieur Jacques Kourouma prétendait n’avoir pas ses avocats à ses côtés. Nous en tant que avocats des droits de l’homme, nous avons accepté sa doléance qui était de lui accorder de temps pour qu’il puisse préparer ses avocats. Et aujourd’hui, nous sommes ici pour les procédures. A l’entrée, le problème est que la cour d’appel de conakry n’avait pas accompli les formalités qui sont nécessaires à savoir : la signification de l’arrêt qui renvoie Jacques Kourouma au TPI de Kindia pour faux et usage de faux et usurpation de titre et en l’occurrence la défense a demandé que le dossier soit retourné à la cour d’appel pour des formalités. Le président du tribunal a décidé que le dossier va retourner au niveau de la cour d’appel, les formalités vont être accomplies. C’est -à -dire la signification de l’arrêt à toutes les parties et le dossier va revenir à Kindia pour être jugé », fait savoir l’avocat.
L’accusé Jacques Kourouma, ancien recteur de l’université de Kindia dit avoir pris les choses à bras le corps afin de démasquer ses détracteurs dans ce dossier judiciaire: « Nous sommes toujours pour ce fameux dossier qui n’a ni tête ni queue. La juridiction c’est sont les textes de lois. Vous avez vu dans la salle quel est l’argument juridique que le conseil d’Aboubacar Deen Souaré a développé. De la pire littérature. Aucun texte d’appui. On a relevé toutes les immunités. Et le parquet vient de nous accorder ce droit. C’est pourquoi on a renvoyé le dossier de nouveau au parquet de conakry pour que ça revienne. Ceux qui sont derrière cette affaire, je me suis tue longtemps et il faut qu’on les voie un jour. Parce que la république ce n’est pas ça. On accorde un avocat de l’UFDG à Monsieur Deen Souaré pour déstabiliser certains cadres. On le voit avec le dossier Djenab. On le voit avec le dossier monsieur Kourouma. On invente. On a pris des experts. Je ne sais pas si dans le monde il y a un expert qui atteste, qui certifie. Des certificateurs experts de diplômes. Mais il faut qu’il le prouve un jour. J’attends le dénouement et vous verrez la vérité dans cette affaire. Le dossier de ma condamnation est nul et non avenu. Vous avez vu la précipitation avec laquelle ils veulent qu’on fasse le procès. La justice n’est pas une course de vitesse. Ils ont dit qu’il faut que toutes les parties soient prévenues. Eux ils ont fait le jugement là à mon absence. Le juge qui se tient aujourd’hui, il a fallu que je sois là il y a de cela deux semaines pour savoir qu’il y a un autre procès contre moi. Je n’ai jamais été informé. De quoi à ton peur s’il tient à la vérité. S’il tient les preuves. La justice c’est sont les preuves. S’ils tiennent les preuves pourquoi ils veulent qu’on fasse le procès en catimini», a réagi le principal accusé.
affaire à suivre…
De Kindia Joseph Katako Bangoura pour Laguinee.info
