L’UDRG a tenu ce samedi, 27 février 2021, son assemblée générale hebdomadaire à son siège, dans le quartier Kipé-Dadiya. Le compte rendu d’une mission du parti à l’intérieur du pays, la fermeture des frontières entre la Guinée et certains pays voisins, le cas des détenus politiques, tout a débuté. L’assemblée a été présidée par Bah Oury le président du parti lui-même, rapporte un journaliste que Laguinee.info a dépêché sur place.
Procéder à l’implantation de l’UDRG dans toute la région forestière du pays, était l’objectif de la mission dont le compte rendu a été fait lors de l’assemblée générale. D’après ce qui a été dit sur place, à date, le parti est représenté dans l’ensemble des préfectures qui composent cette partie de la Guinée.
Le maintien de la fermeture des frontières entre la Guinée et le Sénégal et entre la Guinée et la Guinée Bissau, a aussi été abordé par le leader de l’UDRG. Bah Oury, estime que cette décision de l’Etat guinéen: « est un blocus économique qui est en train d’appauvrir les citoyens de la République de Guinée. Le monde entier est déjà en train de souffrir du covid-19. Notre économie en était fortement impactée. Un gouvernement, tel qu’il soit, peut prendre encore des mesures qui vont aggraver la situation de la population alors que le monde entier est en train de souffrir parce que les frontières, un peu partout dans le monde, sont plus ou moins fermées », dénonce l’ancien vice-président de l’UFDG.
Aider à la libération des prisonniers politiques demeure une priorité pour Bah Oury. Il l’a réitéré ce samedi devant beaucoup de ses militants.
« Quel est l’aspect politique qui est déterminant dans la nécessité d’aller dans le sens de l’apaisement? Ce sont les détenus politiques. Il y a près de 500 personnes. On ne connaît pas exactement le nombre de personnes qui sont en prison. Est-ce qu’il faut fermer les yeux sur tout ce monde là et croire qu’on peut dormir tranquillement alors que certains sont enfermés, certains sont dans de telles conditions qu’il y a eu beaucoup de morts dans les prisons. Nous ne pouvons pas dormir tranquillement lorsque d’autres compatriotes sont en train d’être privés de leurs libertés dans des situations qui ne sont pas du tout admissibles », a-t-il indiqué.
En guise de réplique à ceux qui jugent « mauvais » son choix de travailler avec l’actuel chef de file de l’opposition, Bah Oury a laissé entendre qu’il va continuer à le faire « dans l’intérêt de la Guinée et des guinéens ».
Oury Maci Bah pour Laguinee.info