vendredi, septembre 20, 2024
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Bordeaux/Kankan : les femmes dénoncent le retard accusé dans la construction de leur marché

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Les travaux de construction du marché de Bordeaux dans la préfecture de Kankan avaient été lancés en 2017 en faveur de la célébration de la fête tournante de l’indépendance guinéenne organisée en 2018, dans la capitale de Haute-Guinée. Plus de quatre ans après, la construction du marché reste inachevée, une situation qui indigne les femmes de Bordeaux, rapporte la correspondante de Laguinee.info basée à Kankan.

 

Voilà quatre ans que le marché de Bordeaux est en chantier. C’est le fruit de la construction des infrastructures de bases offertes par le président dans le cadre des fêtes tournantes de l’indépendance guinéenne. L’entreprise chargée de sa construction a disparu des radars, personne ne sait où elle est et les autorités ne communiquent pas là-dessus. Dans le quartier, c’est une galère pour les femmes vendeuses.

 « On prie Dieu que notre marché soit achevé maintenant, à chaque fois, on vient nous demander sur cette affaire, mais on ne voit rien, on veut maintenant que ça soit réalisé. Pour quitter ici et aller aux marchés Sogbè ou Dibida c’est trop distant et le transport aller et retour  c’est entre 6.000 gnf et 10.000 gnf. Ces sommes pourraient faire quelque chose pour nous.  Donc, je lance un appel à l’endroit du gouvernement pour venir en aide, car je fais ces petits commerces pour aider mon mari et satisfaire les besoins de mes enfants, si notre marché était achevé ça pourrait vraiment nous aider » affirme Mariame Keita vendeuse.

Pour se rendre au centre ville, ces femmes dépensent de fortes sommes d’argent. Fanta Cissé, coutrière et vendeuse, souhaite maintenant la finalisation du  marché de Bordeaux « On veut que les bonnes personnes nous aident maintenant pour achever notre marché, car c’est ici qu’on se débrouille, sinon c’est trop pitoyable pour quitter ici et rejoindre les grands marchés, c’est trop distant. Si les personnes de bonne volonté viennent en aide, ça nous ferait plaisir. Moi je fais la couture et je vends le riz en face de ce marché, pour satisfaire les petits besoins familiaux », a-t-elle expliqué.

Sur le sujet, l’autorité du quartier est inaccessible. Le chef de secteur n’a pas souhaité répondre à nos questions.

De Kankan, Mariame Siré Traoré pour Laguinee.info 

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