mercredi, octobre 9, 2024
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Conakry : le procès en appel de Boubacar Diallo dit Grenade renvoyé au 26 février prochain

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Ouverture ce vendredi, 19 février 2021 du procès en appel du jeune Boubacar Diallo alias Grenade pour plaidoirie et réquisition. Pour rappel, le militant de l’Union des Forces Républicaines (UFDG) est poursuivi pour tentative de meurtre et détention illégale d’arme de guerre et les faits remontent en mai 2019. Après l’audience du jour, le procès a été renvoyé au 26 février prochain, a appris Laguinee.info à travers une de ses journalistes présente sur place.

C’est un procès dont les aboutissants sont fortement attendus des commentateurs. Lors de l’audience de ce vendredi 19 février, le ministère public a émis le souhait de voir la cour d’appel confirmer la décision du Tribunal de Première Instance de Dixinn avant d’en appeler à la  réclusion criminelle à perpétuité contre l’accusé.

Plus loin, il a été fait étalage de quelques pièces à conviction que le ministère public considère comme éléments de preuve pouvant étayer ses accusations. Il s’agit de photos, de dépositions qui, dit-il, sont suffisamment accablantes pour permettre au Président de l’audience El Hadj Souleymane Bah d’appliquer le code pénal en la matière: «les agissements de monsieur Diallo sont en porte-à-faux avec la paix. Pourquoi avoir choisi le surnom « Grenade »? Il aime porter les tenues militaires et des témoignages l’accuse de violence physique …», a soulevé Me Mohamed Kaba.

Dans son compte-rendu d’audience, la défense représentée par Me Salifou Beavogui, a pendant plus d’une heure de temps tenté de démontrer la manipulation de ces éléments de preuve présentés par le camp d’en face. L’avocat a insisté sur le fait que ces éléments appelés preuves palpables par la partie adverse ont été montés de toute pièce : «Monsieur le Président le sentiment n’est pas une preuve. Monsieur le président, vous ne pouvez pas juger sur la base de ce que vous n’avez pas vu. Cette photo en arme est montée de toutes pièces par la police et la gendarmerie. Dans cette affaire, ce jeune a été illégalement détenu. On a voulu faire de son cas un fonds de commerce politique. Monsieur le Président, un régime passe, un ministre passe mais les hommes de valeur restent. Faites en sorte qu’on retienne de vous un magistrat qui a été au service de la loi », a émis Me Salifou Beavogui.

Maké Fofana pour Laguinee.info

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